A GIS is useful when developing a map of diffuse pollution risks related to agricultural practices based on three types of information: information relative to the pollution pressure (nitrogen, phosphorus and crop protection products) based on surveys conducted in small rural regions and on the soil use of each of these geographical units; information relative to the spatial organization of the receiving hydrosystems; data on the vulnerability of these hydrosystems or on factors which increase that of the environment. The results obtained from hazard maps generated by crossing these data present more or less good correlation with those presenting contamination degrees: using this information, the responsability of the agricultural practices in these contaminations can be appreciated. The quality and the precision of the data available are unequaled among the three parts of this study and the consequence of this is a more or less good validation of the applied method (good for nitrogen, average for phosphorus, very mediocre for pesticides). / L'utilisation d'un SIG permet d'établir une cartographie des risques de pollution diffuse liés aux pratiques agricoles à partir de trois grands types d'informations : des informations relatives à la pression polluante (pour l'azote, le phosphore et les produits phytosanitaires) évaluée sur la base de résultats d'enquêtes au niveau des PRA (Petite Région Agricole) et de l'utilisation du sol de chacune des ces unités géographiques ; des informations concernant l'organisation spatiale des hydrosystèmes récepteurs ; des données sur la vulnérabilité de ces hydrosystèmes ou sur les facteurs tendant à augmenter celle du milieu. Les données issues des cartes de risques générées par croisement de ces informations présentent une plus ou moins bonne corrélation avec celles présentant les degrés de contamination : ce résultat permet d'apprécier la part de responsabilité des pratiques agricoles dans ces contaminations. La qualité et la précision des informations disponibles sont inégales entre les trois parties de l'étude et ont pour conséquence une plus ou moins bonne validation de la méthode appliquée (bonne pour l'azote, moyenne pour le phosphore, très insuffisante pour les pesticides)