research

'My Husband was also a Refugee': Cross-Cultural Love in the Postwar Narratives of Vietnamese Women

Abstract

This article explores the representation of cross-cultural love in the postwar narratives of Vietnamese women. The end of the Vietnam War in 1975 and Vietnam’s reunification under a communist regime led to one of the most visible diasporas of the late twentieth century, in which more than two million Vietnamese left their homeland in order to seek refuge overseas. The main countries of resettlement were the United States, Australia, Canada and France. Vietnamese women in Australia who chose to marry outside their culture constitute a minority not only within the diaspora but also within Australian society and the Vietnamese Australian community. In contrast to the largely negative representations of cross-cultural relationships in novels and memoirs of colonial and wartime Vietnam, these women’s accounts highlight underlying commonalities between themselves and their European partners such as a shared understanding of political asylum or war. The narratives of these women illustrate cross-cultural rencontres that were made possible by the refugee or migration experience, and that signify a distinct shift in the representation of exogamous relationships for Vietnamese women. Oral history provides these women with the opportunity to narrate not only the self but also the interaction between the self and the other, and to frame and structure their experiences of intermarriage in a positive light. Cet article explore la représentation de l’amour interculturel dans les récits de l’après-guerre des femmes vietnamiennes. La fin de la guerre du Vietnam en 1975 et la réunification du Vietnam sous un régime communiste mena à une des diasporas les plus visibles de la fin du vingtième siècle, pendant laquelle plus de deux millions de Vietnamiens quittèrent leur pays pour se réfugier à l’étranger. Les pays principaux de réinstallation furent les Etats-Unis, l’Australie, le Canada et la France. Les femmes vietnamiennes en Australie qui ont choisi de se marier à l’extérieur de leur culture constituent une minorité non seulement dans la diaspora mais aussi en Australie ainsi que la communité vietnamienne en Australie. Contrairement à la représentation largement négative des relations interculturelles dans les romans et les mémoires du Vietnam colonial et en temps de guerre, les récits de ces femmes surlignent les points communs entre elles et leurs compagnons européens telle une compréhension mutuelle de l’asile politique ou de la guerre. Les récits de ces femmes illustrent des rencontres interculturelles rendues possible par l’expérience d’être réfugié ou migrant, et qui signalent un changement net de position dans la représentation des relations exogames concernant les femmes vietnamiennes. L’histoire orale permet à ces femmes de raconter non seulement le moi mais aussi l’interaction entre le moi et l’autre, et de structurer et d’encadrer leurs expériences de mariage interculturel de manière positive

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