Le Roman de Tristan et Iseutde Bédier a propagé le concept wagnérien que la légende était « un conte d’amour et de mort ». Mais l’accord amour/mort n’était-il pas déjà présent dans les textes médiévaux ? En confrontant le roman de Bédier avec des textes et images datant du Moyen Âge on découvre que pour les poètes et artistes médiévaux l’essence de la passion tristanienne n’était point mortifère. En effet, les qualités que les poètes médiévaux associaient avec les amants cornouaillais – et qu’ils appréciaient avant tout – étaient l’intensité de leur passion, leur aptitude pour la ruse et leur fidélité à toute épreuve. eRoman de Tristan et Iseut de Bédier a propagé le concept wagnérien que la légende était « un conte d’amour et de mort ». Mais l’accord amour/mort n’était-il pas déjà présent dans les textes médiévaux ? En confrontant le roman de Bédier avec des textes et images datant du Moyen Âge on découvre que pour les poètes et artistes médiévaux l’essence de la passion tristanienne n’était point mortifère. En effet, les qualités que les poètes médiévaux associaient avec les amants cornouaillais – et qu’ils appréciaient avant tout – étaient l’intensité de leur passion, leur aptitude pour la ruse et leur fidélité à toute épreuve. </blockquote