Affiche présentée dans le cadre du colloque de l'ARC «Favoriser l’accès et le partage par la création d’un observatoire» lors du 86e Congrès de l'Acfas à l' Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), les 7 et 8 mai 2018.Une étude d’Hydro-Québec a ciblé les contraintes et les limites d’application du chauffe-eau solaire thermique au glycol au Québec. Depuis 2010, la croissance exponentielle des installations solaires photovoltaïques (PV) sur le globe a fait chuter de 80 % le coût des capteurs PV, qui convertissent la radiation solaire en électricité. Toutefois, les systèmes de conversion électroniques, encore chers, rendent les installations solaire PV non compétitives lorsque intégrées au grand réseau québécois. Notre projet visait à déterminer la rentabilité technico-économique du solaire PV branché directement au chauffe-eau domestique sans autre équipement électronique sophistiqué ni stockage intermédiaire. Des simulations ont d’abord permis de prétendre à la compétitivité du système. Un banc d’essai avec 3 kW de panneaux PV a été installé sur deux résidences. Nos mesures et analyses ont déterminé que le chauffe-eau solaire PV coûterait entre 2 et 7 fois moins cher que le chauffe-eau solaire thermique standard selon les conditions. De plus, le coût de l’énergie produite en auto-installation serait de l’ordre du prix de l’électricité au tarif domestique d’Hydro-Québec. L'appareil élimine l’ensemble des contraintes liées aux systèmes au glycol. Cette production délocalisée chez les clients leur confère une certaine autonomie tout en constituant une économie d’électricité à la source pour le distributeur. Un projet-pilote à plus grande échelle est en préparation