Association Forêt Méditerranéenne, 14 rue Louis Astouin, 13002 MARSEILLE, France (FRA)
Abstract
La politique de restauration des populations d’ongulés, entreprise à partir des années 70, a montré son efficacité aussi bien au niveau national qu’en région méditerranéenne, où tous les ongulés sont en expansion : le sanglier, le chevreuil, le cerf, le mouflon et même le chamois qui descend des montagnes pour coloniser les forêts de chêne vert. Toutefois, les méthodes de comptage appliquées depuis plusieurs décennies ne permettent plus une gestion efficace des ongulés sauvages car elles sous-estiment systématiquement les effectifs et ne font qu’aggraver le phénomène d’explosion des populations. Le résultat en est une dégradation de la qualité des animaux et l’apparition de dégâts sur la végétation. Ainsi, depuis quelques années, une nouvelle approche de gestion durable commence à être appliquée par certains gestionnaires. Cette gestion, basée sur les indicateurs de changement écologique (ICE), cherche à évaluer l’interaction entre les ongulés sauvages et le milieu pour maintenir un équilibre entre les niveaux de populations et les ressources alimentaires