Metz/<i>Divodurum</i>, cité des Médiomatriques : apport de deux fouilles récentes (place de la République et rue paille-Maille) à la question des origines
International audienceThis essay’s aim is to present the current state of knowledge about the origins of the Roman town of Metz/Divodurum. In order to arrive at this, the literary sources and the results of urban archaeological excavations are used. The main research in the urban centre will be described, following a chronological and topographical rationale (Haut de Sainte-Croix hill, Citadelle hill, Outre-Seille area, Pontiffroy). The assumption being that the Roman town grew on the location of the oppidum (Haut de Sainte-Croix hill) with almost no interruption after the La Tène occupation, attention was focused on two areas which have been the object of recent excavations (Place de la République, excavated in 2009, the Citadelle hill and Paille-Maille Street excavated in 2012 in the Pontiffroy area) to offer instances for comparison. The data gathered give an illustration of the different kinds of housing and an evocation of the urban development and of the city’s limits after the Conquest.L’objectif de cet article est de donner un état des connaissances sur les origines de la ville romaine de Metz/Divodurum. Pour y parvenir, les sources littéraires et le résultat des fouilles archéologiques urbaines sont employés. Les principales recherches dans le noyau urbain seront décrites en suivant une logique chronologique et topographique (colline du Haut de Sainte-Croix, colline de la Citadelle, secteur Outre-Seille, Pontiffroy). Le postulat étant que la ville romaine se développe à l’emplacement de l’oppidum (colline du Haut de Sainte-Croix) quasiment sans interruption depuis l’occupation laténienne, l’attention a été portée sur deux quartiers qui ont fait l’objet de fouilles récentes (place de la République, fouillée en 2009 sur la colline de la Citadelle et rue Paille-Maille, fouillée en 2012 dans le quartier du Pontiffroy) afin d’offrir des éléments de comparaison. Les données recueillies permettent d’illustrer les formes de l’habitat et d’évoquer le développement urbain et les limites de ville après la Conquête