thesis

Contribution à l'étude des mécanismes de prédation d'Harmonia axyridis (Coleoptera: Coccinellidae) responsables de sa plus grande compétitivité au sein de la guilde des aphidiphages

Abstract

The fast spread of Harmonia axyridis (Pallas) (Coleoptera : Coccinellidae) on the continents where it was earlier introduced can be explained by its higher competitiveness compared with indigenous species. Here, we compared the Asian lady beetle and indigenous aphidophagous insects according to several factors linked to predation. The three additional indigenous aphidophagous species tested were: Adalia bipunctata (Linné) (Coleoptera : Coccinellidae), Chrysoperla carnea (Stephens) (Neuroptera : Chrysopidae) and Episyrphus balteatus (DeGeer) (Diptera : Syrphidae). The Asian lady beetle consumed more preys than the other studied predators. This was observed with the larval stages but also with adults. Moreover, its larval development and its pupal stage were shorter. A smaller consumption of aphids was observed while the indigenous predators and H. axyridis were brought together. This could be due to a stress induced by one species on the other or to a mutual stress. Finally, an experience using a volatile collection setup revealed that the amounts of released aphid alarm pheromone were smaller when aphids were attacked by H. axyridis than by the indigenous species. The Asian lady beetle reduced the alarm signal emitted by aphids and could like that benefit from more preys. These results contribute to improve the understanding of this invasive species success.La rapide expansion d’Harmonia axyridis (Pallas) (Coleoptera : Coccinellidae) sur les continents où elle a été introduite peut s’expliquer par son caractère plus compétitif que les espèces indigènes. Le présent travail s’est intéressé à la comparaison de certains facteurs liés à la prédation entre cette coccinelle exotique et certaines espèces aphidiphages indigènes à la Belgique, à savoir Adalia bipunctata (Linné) (Coleoptera : Coccinellidae), Chrysoperla carnea (Stephens) (Neuroptera : Chrysopidae) et Episyrphus balteatus (DeGeer) (Diptera : Syrphidae). Les résultats indiquent que la coccinelle asiatique consomme un nombre de proies plus important que les autres prédateurs, aussi bien pendant les stades larvaires que durant le stade adulte. De plus, elle effectue son développement larvaire plus rapidement et présente une plus faible durée du stade pupal. Par la suite, une consommation moindre de proies a été observée lors de la mise en présence des prédateurs indigènes avec H. axyridis, pouvant mettre en évidence un possible stress induit par l’une des deux espèces sur l’autre ou un stress mutuel. Enfin, il s’est révélé, grâce à l’utilisation d’un dispositif de prélèvement d’odeurs, que la quantité de phéromone d’alarme émise par un puceron attaqué par H. axyridis est plus faible par rapport aux quantités récoltées lorsqu’il se fait attaquer par les espèces indigènes. La coccinelle asiatique réduit de ce fait le signal d’alarme émis par sa proie, et donc la dispersion des pucerons qui pourront ainsi être mangés par la suite. Tous ces résultats contribuent à améliorer la compréhension du succès de cette espèce invasive

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