Dans de nombreux pays en voie de développement, le secteur des entreprises publiques a pris au cours du temps un poids considérable et occupe une place non négligeable dans l’économie. La qualité de gestion de ces entreprises publiques est souvent mise en question. Leur productivité et/ou leur rentabilité sont jugées assez faibles. Or, une constatation paradoxale s’impose : l’entreprise publique est souvent contrainte d’une part, à poursuivre les objectifs du secteur privé et, d’autre part, à poursuivre les objectif qui lui sont propre, à savoir, ceux qui relèvent de l’intérêt général. Ceux deux objectifs se révèlent souvent contradictoires, en Afrique encore plus peut-être qu’ailleurs, en raison de la spécificité de l’environnement dans lequel elles évoluent et de leurs relations particulières avec l’autorité publique. La mesure de la qualité de leur gestion est donc une tâche ardue mais aussi nécessaire. C’est le défi qui est relevé dans ce travail. L’ouvrage contribue sans nul doute à une meilleure compréhension des mécanismes de gestion des entreprises publiques africaines et de leurs relations aves les collectivités publiques en prenant le cas concret du secteur du transport ferroviaire africain. Les recommandations formulées dans ce livre sont de nature à redresser les entreprises concernées