research

Effect of dietary proteins and fibres on the ileal endogenous amino acid losses in pigs.

Abstract

An N-free diet was supplemented with limited but increasing amounts of proteins (30, 60, 90 g/kg diet from a mixture of casein and egg yolk), in order to measure their effect on the ileal endogenous amino acid (AA) losses in pigs. The study was conducted at 2 dietary fibre levels: 20 and 80 g/kg, isolated from pea seeds. Compared to the N-free diet, a supply of 30 g proteins was sufficient to obtain a positive N retention and the following supplies allowed a constant and linear increase (0.88 g N retained/g N intake). The same supply induced an increase in ileal endogenous losses, compared to the control (10.7 vs 7.2 g AA/kg DMi for the low fibre diet) but the difference was not significant because of a high variability between the pigs. The supplies of 60 and 90 g proteins did not modify the level of the losses either: 10.2 and 10.6 g AA/kg DMi, respectively. The same trends were observed for the diets with a high fibre level but, in this case, the losses were significantly higher: respectively 14.9, 16.7, 15.7 and 17 g AA/kg DMi. On the other hand, the fraction of the digesta containing the free AA and the small peptides (< 3 kDa), supposed to be mainly of dietary origin, remained independent of the protein level. This suggests a virtually complete digestibility of the dietary proteins. Thus, pea fibres induce a significant increase of the ileal endogenous losses but without disturbing the protein digestion process, as suggested by the N retention. The protein supply probably increased the digestive secretions but the latter could have been highly reabsorbed, due to a lack in dietary factors susceptible to increase the reabsorption.Un régime protéiprive a été supplémenté en quantités limitées mais croissantes de protéines (30, 60 ou 90 g/kg d’aliment d’un mélange caséine-jaune d’oeuf) afin de mesurer leur effet sur les pertes d’acides aminés (AA) endogènes à l’iléon des porcs. L’étude a été menée à deux niveaux de fibres alimentaires: 20 et 80 g/kg, isolées de graines de pois. Par rapport au régime protéiprive, un ajout de 30 g de protéines a suffi à rétablir une rétention azotée positive et les ajouts suivants ont assuré une augmentation constante et linéaire (0.88 g N retenu/g N ingéré). Ce même ajout a causé une élévation des pertes iléales endogènes par rapport au témoin (10.7 vs 7.2 g AA/kg MS ingéré pour le régime contenant 20 g de fibres) mais la différence n’est pas significative en raison d’une grande variabilité entre animaux. Les apports de 60 et 90 g de protéines n’ont plus modifié le niveau des pertes: 10.2 et 10.6 g AA/kg MSi, respectivement. La même tendance a été observée avec les régimes riches en fibres mais, dans ce cas, les pertes étaient nettement plus élevées: 14.9, 16.7, 15.7 et 17.0 g AA/kg MSi, respectivement. Par ailleurs, la fraction des AA libres et petits peptides (< 3 kDa) des digesta est demeurée indépendante du taux protéique alors qu’elle est supposée contenir les molécules alimentaires indigestibles. Ceci suggère une digestibilité virtuellement complète des protéines alimentaires. Les fibres de pois induisent donc un accroissement significatif des pertes iléales endogènes mais sans entraver la digestion des protéines, comme l’atteste la rétention azotée. L’ajout de protéines a vraisemblablement accru les sécrétions digestives mais celles-ci auront été en grande partie réabsorbées en raison de l’absence de facteurs alimentaires susceptibles d’entraver la réabsorption

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