Cardiovascular disease and diabetes in patients with severe mental disease. 2nd part : Risk assessment and management strategy.

Abstract

peer reviewedNous avons insisté, dans un premier article, sur le fait que les personnes souffrant de maladies mentales sévères telles que la schizophrénie, la dépression ou le trouble bipolaire sont en moins bonne santé physique et ont une espérance de vie moindre que la population générale. Ils sont notamment exposés à de multiples facteurs de risque métabolique et cardiovasculaire conduisant à une surmortalité coronarienne et cérébrovasculaire. Ces patients peuvent avoir un accès restreint à la médecine générale, avec des opportunités de dépistage et de prévention du risque cardiovasculaire inférieures à celles que l'on est en droit d’attendre dans une population non-psychiatrique. L'European Psychiatric Association (EPA), soutenue par l'European Association for the Study of Diabetes (EASD) et l'European Society of Cardiology (ESC), a publié récemment une déclaration de position dans le but d'améliorer la prise en charge des patients atteints de maladies mentales sévères. L'intention est d'amorcer une coopération et une prise en charge partagée entre les différents professionnels de la santé et de sensibiliser les psychiatres et les médecins de première ligne qui s'occupent de patients souffrant de maladies mentales sévères au dépistage et au traitement des facteurs de risque cardiovasculaire et du diabète. Après avoir décrit l’épidémiologie des maladies cardiovasculaires et du diabète dans la population atteinte de maladies mentales sévères et analysé l’impact des médicaments psychotropes en termes de risques métabolique et cardiovasculaire dans une première publication, le présent article décrit comment évaluer le risque de maladies cardiovasculaires et donne des conseils quant à la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire et du diabète dans cette population psychiatrique

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