peer reviewedAu Grand-Duché de Luxembourg, la campagne
2006-2007 a été caractérisée par un
hiver relativement doux et un printemps
pluvieux. Ces conditions météorologiques
ont permis le développement de nombreuses
maladies cryptogamiques sur le blé
d’hiver, dont la fusariose.
Cette maladie a été suivie sur 17 sites couvrant
le G-D de Luxembourg par des mesures
de prévalence (pourcentage moyen
d’épis visuellement infectés) et de sévérité
(pourcentage moyen d’épillets atteints par
épi). Des valeurs moyennes de 8,9± +/-
15,5 % pour la prévalence et de 21,0± +/-
17,8 % pour la sévérité ont été enregistrées
avec des différences significatives entre les
cantons nord et sud pour la sévérité.
Plus de 600 souches isolées des 17 sites ont
été identifiées suivant des critères morphologiques
et l’emploi d’outils moléculaires.
5 espèces semblent associées à la fusariose
: Fusarium graminearum (23,5 %),
F. culmorum (12,8 %), F. poae (19,4 %) (3
espèces potentiellement productrices de
mycotoxines), F. avenaceum (20 %) et
Microdochium nivale (18,7 %).
Cette étude est la première du genre à avoir
été faite au Grand-Duché de Luxembourg.FUSATO