Écrire la Révolution : de Jack London au Comité invisible

Abstract

Un temps oubli\ue9e, d\ue9cri\ue9e, ridiculis\ue9e, la r\ue9volution est aujourd\u2019hui \ue0 nouveau un probl\ue8me politique cl\ue9. Outre le printemps arabe, Occupy Wall Street, Nuit debout, ainsi que les comm\ue9morations d\u2019Octobre 17 et de mai 68 qui en ont r\ue9activ\ue9 l\u2019imaginaire (voire le d\ue9sir), un nombre croissant de romans, de r\ue9cits, de pi\ue8ces de th\ue9\ue2tre et de recueils de po\ue9sie contemporains ont pour th\ue8me l\u2019insurrection, le soul\ue8vement et la r\ue9volte. Une bibliographie comprenant une cinquantaine de titres permet d\u2019en mesurer l\u2019importance. Cette pr\ue9sence de la r\ue9volution dans le champ culturel contemporain nous enjoint \ue0 reprendre une question pos\ue9e il y a pr\ue8s d\u2019un si\ue8cle par L\ue9on Trotsky, \ue0 savoir : comment penser les rapports entre Litt\ue9rature et R\ue9volution ? De Jack London au Comit\ue9 invisible, en passant entre autres par Alfred D\uf6blin, Louis Aragon, Jean Genet et Pierre Michon, cet ouvrage interroge la mani\ue8re dont les r\ue9volutions politiques (r\ue9elles ou imagin\ue9es, pass\ue9es ou projet\ue9es) ont suscit\ue9 des configurations et des questionnements esth\ue9tiques depuis le d\ue9but du XXe si\ue8cle. Quelles relations entretiennent, dans ces textes, le po\ue9tique et le politique ? L\u2019\ue9crivain et le r\ue9volutionnaire ? La fiction et l\u2019action ? Aux diff\ue9rentes contributions qui esquissent des r\ue9ponses \ue0 ces interrogations s\u2019ajoutent trois entretiens avec des \ue9crivains (Arno Bertina, Leslie Kaplan, Nathalie Quintane) dont l\u2019oeuvre litt\ue9raire trame \ue0 nouveaux frais la question politique

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