Effets d'un entraînement en altitude de type "Live high - Train low" sur la performance athlétique et mécanismes de contrôle : une étude en double insu contre groupe placebo: Implications directes pour l’entraînement et l’optimisation de la performance

Abstract

Résider en altitude tout en s’entraînant en plaine (live high-train low, LHTL) est susceptibled’améliorer la performance en endurance chez l’athlète. Cependant, à ce jour, aucune étudene peut exclure l’éventuelle contribution d’un potentiel effet placebo, expliquant en partie legain de performance. A partir d’une méthodologie en double insu versus groupe placebo,nous avons formulé l’hypothèse que les gains de performance induits par LHTL sont liés àdes mécanismes physiologiques et non à un effet placebo. Pour cela, seize cyclistesd’endurance de haut niveau ont suivi un programme d’entraînement de huit semaines àbasse altitude (< 1200 m). Après deux semaines de phase préparatoire, les athlètes ontséjourné 16h/jour durant les quatre semaines suivantes dans des chambres ventilées soitavec de l’air normal (groupe placebo, n = 6), soit avec de l’hypoxie normobarecorrespondant à une altitude de 3000 m (groupe LHTL, n = 10). Les mesures physiologiquesont été réalisées deux fois durant la période préparatoire, après trois et quatre semainesd’intervention LHTL puis encore une et deux semaines après l’intervention LHTL. Lesquestionnaires ont révélés que les sujets ignoraient le traitement qui leur était administré.La charge d’entraînement hebdomadaire était similaire entre les groupes. La masse totaled’hémoglobine, la consommation maximale d’O2 en normoxie et à l’altitude simulée de 2500m, ainsi que la puissance moyenne durant une épreuve simulée de compétition cycliste de26,15 km (« contre la montre »), sont restés inchangés dans les deux groupes, tout au longde l’étude. L’efficience musculaire (consommation d’O2 mesurée à 200 W) n’a pas étémodifiée lors de l’intervention LHTL dans aucun des deux groupes. En conclusion, ni laperformance en endurance, ni les variables physiologiques associées n’ont été améliorées àl’issue de quatre semaines d’intervention LHTL

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