L’impact du stress sur la perception de la philosophie

Abstract

Comprend des références bibliographiques.Depuis plus d’une vingtaine d’années, la place des cours de formation générale dans les programmes techniques au collégial est souvent remise en question. Desautels (2004) a montré que la perception qu’ont les élèves du cours est la variable la plus importante en regard de l’intérêt, la satisfaction et la réussite en philosophie. Dans les programmes de techniques humaines du Cégep de Saint-Jérôme, les cours de philosophie sont particulièrement échoués. L’objectif de la présente étude était de documenter le lien entre la perception des cours de philosophie et le stress généré par ceux-ci. Les participants (N=303) provenaient de la technique d’éducation à l’enfance et de la technique d’intervention en loisir du Cégep de Saint-Jérôme. Parmi eux, 32,6 % exprimaient ne pas être stressés par les cours tandis que 67,4 % se disaient stressés. Une échelle de 9 items (Likert en 4 points) a été utilisée pour calculer un score de perception de la philosophie. Le groupe en accord avec le fait d’être stressé par la philosophie se distinguait des groupes en faible accord, en faible désaccord et en désaccord sur le plan de la moyenne à ce score (F(3,143) = 12,2; p < 0,001; R2 = 0,20). En outre, le niveau de stress était associé à la compréhension de la matière (χ2(3, N=303) = 26,69; p < 0,001; rτ= -0,39). Ces résultats laissent croire que de tenir compte du ressenti des étudiants concernant la philosophie pourrait améliorer leur expérience avec le cours, et donc possiblement leur réussite

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