Politics, economics, and spatial organization in two Québécois Cities

Abstract

In this dissertation I present the results of comparative ethnographic and spatial research carried out in Alma and Saint-Georges, Québec between August 2015 and July 2016. I chose these cities as field sites in order to study why two populations of nearly equal size (roughly thirty thousand) and extremely similar demographic, economic and social characteristics voted differently since 1976 on the two most salient political cleavages in Québec – the left-right spectrum on economic issues and the question of provincial sovereignty. In the dissertation, I argue three main points. First, the political differences expressed in the voting histories of Alma and Saint-Georges seem to result from the different relationships between government and industrial development in Alma and Saint-Georges. I argue that a majority of people in Alma voted for left-of-centre political parties and for greater provincial sovereignty since 1976 because Alma's economic development was created by international capital that was regulated and planned by provincial authorities. In Saint-Georges, the majority of voters elected right-of-centre political parties and voted for federalism because the city's economic development was largely created by local entrepreneurs and by endogenous sources of capital. The second point I argue is that the relationship between people and their built environments can be used as a material index of political values. Using space syntax methods and Geographic Information Systems, I show that there are measurable spatial differences between Alma and Saint-Georges and explain how these differences reflect the political values of the respective majorities in both cities.The final point I argue is that the political and spatial differences between Alma and Saint-Georges can be considered justifiably cultural. I cover why the culture concept has fallen into disrepute in the discipline of anthropology and argue for its continued relevance. This dissertation could be useful to students and researchers who are interested in voting behaviour, Québec politics, anthropological theory, space syntax methods and the relationship between humanity and its built environment.Cette thèse présente les résultats de recherches ethnographiques et spatiales comparatives réalisées à Alma et Saint-Georges (Québec, Canada) entre août 2015 et juillet 2016. Ces villes ont été sélectionnées afin de comprendre de quelles manières ces deux populations d'environ trente mille habitants et des caractéristiques démographiques, économiques et sociales similaires, ont voté différemment depuis 1976 sur les deux clivages politiques les plus saillants au Québec: le spectre gauche-droite sur les questions économiques et la question de la souveraineté provinciale.Dans cette thèse, je discute trois points principaux. Premièrement, je considère les différences politiques exprimées dans les histoires électorales d'Alma et de Saint-Georges résultant des différentes relations entre le gouvernement et le développement industriel à Alma et Saint-Georges. Je soutiens que la majorité des citoyens d'Alma ont voté pour des partis politiques de gauche et pour une plus grande souveraineté provinciale depuis 1976 en réponse au développement économique d'Alma créé par l'appropriation d'un capital international réglementé et planifié par les autorités provinciales. À Saint-Georges, la majorité des électeurs ont plutôt élu des partis politiques de droite et ont voté pour le fédéralisme puisque le développement économique de la ville était, en grande partie, créé par des entrepreneurs locaux et par des sources de capitaux endogènes. En deuxième lieu, j'argumente que la relation entre les gens et leurs environnements construits peut être utilisée comme un indice matériel des valeurs politiques. En utilisant des méthodes de syntaxe spatiale et des Systèmes d'Information Géographique, je démontre qu'il existe des différences spatiales mesurables entre Alma et Saint-Georges et j'explique comment ces différences reflètent les valeurs politiques des majorités respectives dans les deux villes.Finalement, je suggère que les différences politiques et spatiales entre Alma et Saint-Georges soulignent certaines balises culturelles. À travers cette perspective, j'interroge le manque de pertinence attribué au concept de culture dans les débats contemporains en anthropologie et je repositionne son importance analytique. Cette thèse sera utile pour les étudiants et les chercheurs qui s'intéressent au comportement électoral, à la politique québécoise, à la théorie anthropologique, aux méthodes de syntaxe spatiale et aux relations entre l'humain et l'environnement construit

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