Department of Mathematics, Faculty of Science, Okayama University
Doi
Abstract
On croit en général que la théorie topologique dans un espace
se développe en relation avec la propriété topologique de l'espace
considéré. Cependant, si l'on envisage les notions utilisées pour
établir la théorie, on voit sans peine qu'il y a deux espéces de notions,
c.-á-d. que les unes sont en relations intimes avec la topologie de l'espace
et les autres, presque indépendantes de la topologie de l'espace. Par
exemple, la notion d'un ensemble fermé est bien définie en relation
intime avec la topologie de l'espace considéré et la notion de l'ensemble
mesurable ß se rapporte certainement á la puissance ℵ0 ,
mais il sera plus naturel de dire qu'elle est presque indépendante de
la topologie de l'espace.
Pour mettre en lumière ce que nous avons rapporté plus haut,
nous montrons un exemple. Si l'on regard l'ensemble dit homogenen
Normaltypus ηξ comme un espace dans lequel, comme toujours, les
voisinages d'un point x sont d'intervalles ouverts contenant le point
x, alors, comme on le voit sans peine, la SQ1nme de nombre dénombrable
d'ensembles fermés l'est également; par conséquent, dans cet
espace la notion de l'ensemble Fσ au sens usuel n'a aucun sens essentiel,
et on voit que dans cet espace l'ensemble correspondant à
l'ensemble Fσ doit être défini comme une somme de la puissance ℵξ
d'ensembles fermés.
Originellement, la topologie prend sa source à la notion de la.
limite et il me semble donc qu'il est naturel de développer sa théorie
en relation avec la structure de la limite dans l'espace que nous
avons en question.
Soient R un espace υ introduit par M. Fréchet et χ un point de·
R. Alors, il y a plusieurs familles de voisinages du point χ telles
qu'elles sont équivalentes deux à deux, et de plus il y a une famille
telle que sa puissance est la plus petite parmi celles de toutes les
familles. Désignons respectivement par {V(χ)} et ℵ(χ), la famille
et sa puissance. Cela posé, si un système ordonné de points {χχ}
converge vers le point χ, alors, comme on le sait, on peut convenablement
extraire un système {χv(χ)}, se composant de points de {χχ}
et ordonné suivant l'ordre de l'ensemble {V(χ)} de leurs suffixes, tel
qu'il converge vers le point χ; ce qui Inontre que la convergence
vers le point x peut être écrite par le mot de la convergence d'un
système ordonné de la puissance ℵξ(χ). Par conséquent, si la puissance
ℵξ(χ) est indépendante du point x de l'espace considéré, nous
pouvons écrire la topologie dans l'espace par le mot de la conver,
gence d'un système ordonné de la puissance ℵξ. Ainsi, on peut dire
que l'espace jouit en un sens de la structure uniforme par rapport à
la limite.
De plus, quoiqu'un espace considéré R ne soit pas à structure
uniforlne en ce sens enoncé plus haut, s'il est quantitatif, la puissance
d'ensemble de suffixes de voisinages est indépendante de points
de l'espace et, par suite, on peut considérer que l'espace est à structure
unifonne par rapport à la lilnite. Ainsi, il sera naturel que,
dans l'espace quantitatif, la notion ayant des relations avec une puissance
doit être définie en relation avec la puissance de 1'ensemble
des suffixes, et, en effet, on pourra voir dans § 5 que la puissance
joura un rôle important dans tel espace.
Dans ce travail, nous traitons principalement pour abréger les
espaces quantitatifs dans lesquels chaque voisinage est ouvert. Le
premier objet de cet article est d'excepter des notions ayant des
relations avec la puissance ℵ0 dans le sens conventionnel, et le
deuxième, de démontrer un traitement naturel sur quelques affaires
fondaInentales dans la topologie. Nous traiterons les espaces quantitatifs
dans § 5 et les espaces à structure uniforme dans § 6.</p