Une réplication résiduelle du HIV-1 et une déplétion des lymphocytes T CD4+ intestinaux semblent pouvoir persister chez les sujets recevant un traitement antirétroviral. D'une part, notre étude a montré que la virémie résiduelle persistant chez certains patients sous traitement, provient d'un relargage passif à partir des réservoirs cellulaires latents et d'une réplication virale active. Cette virémie résiduelle est associée au niveau d'activation lymphocytaire chez les patients présentant une faible reconstitution immunitaire et pourrait ainsi contribuer au dysfonctionnement immunitaire persistant sous traitement antirétroviral prolongé. D'autre part, nos travaux ont mis en évidence un défaut de homing des lymphocytes T CD4+ CCR9+α4ß7+ vers la muqueuse intestinale qui semble contribuer à la persistance d'une translocation de produits microbiens de la lumière intestinale vers le sang et participer ainsi au maintien d'une activation lymphocytaire néfaste à la reconstitution immunitaire.HIV-1 residual replication and CD4+ T-cell depletion are likely to persist in HIV-infected patients on antiretroviral therapy. We find evidence that the residual viremia that persist in some patients despite prolonged antiretroviral therapy could be due to the release of archival virus from reservoir cells and/or ongoing virus replication. Our results also showed that the residual viremia in the poor immunological responders to antiretroviral therapy was positively correlated with the activation of their CD4+ and CD8+ T-cells. The ongoing low-level virus production despite antiretroviral therapy in some patients might thus contribute to persistent immune activation. Additionally we demonstrate persistent alteration of CCR9+α4ß7+ CD4 T-cells homing to the GALT in HIV-infected patient. This lack of recruitment of CD4+ T-cells contributes to the gut mucosal damage, microbial translocation, and systemic T cell activation and could be involved in incomplete mucosal immune reconstitution