Ontario’s County, Municipal and Conservation Authority forests have received little attention within the academic literature on community forestry in Canada. These “Agreement Forests”, as they were once called, are a product of the early 20th
century and have been under local government management since the 1990s. Most are situated in Southern Ontario. In this article we investigate the extent to which community forestry principles are at work in these forests. Three principles—participatory governance, local benefits and multiple forest use—are analyzed using a composite score approach
derived from survey data collected from nearly all of these forest organizations (response rate = 80%). Results indicate that most of these organizations do display attributes associated with community forestry principles, including a local governance process, public participation activities, local employment and multiple-use management. Traditional forestry employment is less strong than in similar studies of Crown land community forests; however, there is an important emphasis on non-timber activities. The article concludes that the County, Municipal and Conservation Authority forests represents a unique approach, which reflects the specific geographic and socio-economic context in which it resides. / Les forêts cantonales, municipales et des offices de conservation de l’Ontario n’ont reçu qu’une faible couverture dans la littérature scientifique sur la foresterie communautaire au Canada. Ces « forêts d’entente (Agreement Forests) », comme on
les appelait avant, ont été créées au début du XXe siècle et gérées par les autorités locales depuis les années 1990. La majeure partie de ces forêts sont situées dans le sud de l’Ontario. Dans cet article, nous cherchons à voir jusqu’à quel point les principes de foresterie communautaire sont mis en application dans ces forêts. L’étude porte sur trois principes – la gouvernance participative, les bénéfices locaux et l’utilisation polyvalente de la forêt – qui furent analysés avec l’approche de résultats combinés utilisant les données d’un sondage effectué auprès de presque toutes ces organisations forestières
(taux de réponse = 80 %). Les résultats indiquent que la plupart de ces organisations présentent effectivement certains attributs rappelant les principes de la foresterie communautaire, incluant un processus de gouvernance locale, des activités
de participation du public, l’embauche locale et l’aménagement à des fins d’utilisation polyvalente. Les emplois forestiers traditionnels ont moins d’importance que dans les études similaires des forêts communautaires établies sur des terres publiques; par contre, on accorde beaucoup d’importance aux activités sans prélèvement de bois. L’article conclut que les forêts cantonales, municipales et des offices de conservation constituent une approche unique qui reflète bien le contexte géographique et socio-économique spécifique dans lequel elles sont établies.Financial support from the Fonds québécois de la recherché sur la société et la culture and the Social Sciences and Humanities Research Council.http://pubs.cif-ifc.org/doi/10.5558/tfc2012-13