Comprend des références bibliographiquesUne multitude de pratiques diversifiées ont été mises en oeuvre afin de favoriser le développement des compétences informationnelles (CI) chez les étudiants du réseau de l’Université du Québec. Ces pratiques n’ont jamais fait l’objet d’évaluation de leur pertinence, ni des effets engendrés. Afin de contribuer à solutionner cette problématique, une étude méthodologique en trois phases a été conduite au sein de ce réseau. La première phase a permis de valider 339 critères de qualité des pratiques de développement des compétences informationnelles (PDCI) auprès d’experts. La deuxième phase consistait à expérimenter un processus de mesure de la qualité des formations documentaires et de la collaboration interprofessionnelle. Dans la troisième phase, des cercles de qualité constitués dans six universités ont procédé à l’évaluation des leurs résultats. La mise en commun de ces évaluations a permis d’identifier les forces et les points faibles significatifs en matière de PDCI. Les forces identifiées sont la qualité de la prestation et le niveau d’expertise démontrés par les bibliothécaires ainsi que leur relation avec les professeurs. Les points faibles se réfèrent à la faible collaboration interprofessionnelle et aux stratégies pédagogiques employées dans le cadre des formations documentaires. Une observation pour le moins paradoxale se dégage des résultats. Alors que la relation entre les bibliothécaires et les professeurs constitue la troisième force en importance, la collaboration interprofessionnelle a été identifiée comme le principal point faible. Ce constat a conduit les auteurs à définir un continuum de pratiques collaboratives permettant de préciser les différents niveaux de travail collaboratif