Dans une esquisse qui commence avec la période préchrétienne et se prolonge jusqu'au IXe siècle, sont discutées les formes exemplaires de parenté artificielle auxquelles on a eu recours, dans l'Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, pour étendre et modifier les relations de parenté naturelle. Ce faisant, on tenait compte à la fois des phénomènes d'ordre «pneumatique », comme la parenté spirituelle et la cognatio spiritualis, et des relations politiques. Dans ce dernier cas, l'étude des titres protocollaires de parenté grâce auxquels les empereurs de Constantinople se sont mis à la tête de la famille mondiale des rois, ou celle de la compa- ternitas des papes qui devait renforcer l'alliance avec les Carolingiens à partir de 784, débouchent sur des résultats particulièrement significatifs.Hauck Karl. Formes de parenté artificielle dans le Haut Moyen-Age. In: Famille et parenté dans l'Occident médiéval. Actes du colloque de Paris (6-8 juin 1974) Rome : École Française de Rome, 1977. pp. 43-47. (Publications de l'École française de Rome, 30
