Food insecurity and HIV related health outcomes in HIV-Hepatitis C virus (HCV) co-infected individuals

Abstract

Food insecurity (FI) is a significant social and health problem. Among the general population, FI is known to be associated with poor self-rated health, hypertension and depression. Among people living with HIV, FI may also have HIV-related consequences, such as poor adherence to combined antiretroviral treatment (cART), poor viral control, and poor immune recovery. Despite the evidence of adverse health impacts of FI among HIV infected people, little is known about the HIV-related health outcomes of FI among HIV-hepatitis C virus (HCV) co-infected people. The HIV-HCV co-infected people have some unique characteristics, including higher rates of injection drug use (IDU) and liver related morbidity and mortality. Therefore, findings from HIV mono-infected people may not be generalizable to HIV-HCV co-infected persons. The overall goal of this work is to assess the association between FI and both HIV viral load and CD4 count among people co-infected with HIV-HCV; to determine if the presence of depressive symptoms mediates the effect of FI on these outcomes; and to quantify the controlled direct effect of FI that does not pass through depressive symptoms.First, systematic literature reviews were conducted on the associations between FI and both HIV viral load and CD4 count among people living with HIV to fully understand the impact of FI among this vulnerable population subgroup. Meta-analyzed results indicated that HIV-positive people experiencing FI were more likely to have a detectable HIV viral load and a lower CD4 count compared to people who were food secure.Second, the association between FI, and both HIV viral load and CD4 count among HIV-HCV co-infected people was assessed using data from the Food Security & HIV-HCV Sub-Study of the Canadian Co-Infection Cohort. An Inverse probability weighted marginal structural model was fitted to account for potential time-varying confounders. The results demonstrated that FI was associated with both detectable HIV viral load and lower CD4 count among co-infected people.Third, we evaluated if the presence of depressive symptoms mediates the effect of FI on HIV viral load and CD4 count through two sub-steps: (1) assessing the association between FI and depressive symptoms, (2) assessing the associations between depressive symptoms, and both HIV viral load and CD4 count. In both analyses, marginal structural models were fitted to account for time-varying confounders. Findings demonstrated that the presence of depressive symptoms mediates the effect of FI on HIV viral load. Lastly, a stochastic mediation analysis was conducted to assess the mediating role of depressive symptoms in the association between FI, and both HIV viral load and CD4 count. For comparison purposes, the mediating role of cART adherence was also assessed for the same associations. Results showed that both depressive symptoms and cART adherence partially mediate the effect of FI on HIV related health outcomes, indicating the existence of pathways other than depressive symptoms and cART adherence. Therefore, intervention on depressive symptoms and cART adherence was not sufficient to eliminate the harmful effect of FI on HIV viral load and CD4 count.Through this work, we identified an important risk factor for having detectable HIV viral load and lower CD4 count among people co-infected with HIV-HCV. These patients tend to have higher mortality due to high rates of liver related death. Since unsuppressed HIV viral load and low CD4 count represent independent risk factors for liver related morbidities, addressing FI could improve both HIV related and HCV related health outcomes. Lastly, mediation analyses showed that intervention on mediators was not sufficient to block the detrimental effect of FI on HIV related health outcomes. Given the significant amount of direct effect, intervention on FI must be accompanied to improve HIV related treatment outcomes among this population subgroup.L'insécurité alimentaire (IA) est un problème social et de santé important. Malgré les signes d'effets néfastes sur la santé de l’IA chez les personnes vivant avec le VIH, on sait peu de choses au sujet des conséquences de l’IA liées à l’infection par le VIH sur la santé des personnes co-infectées par le VIH-hépatite C (VHC). La population co-infectée par le VIH-VHC présente des caractéristiques uniques, dont des taux élevés de consommation de drogues injectables (UDI) ainsi qu’une morbidité et une mortalité plus élevées liées aux problèmes hépatiques. L'objectif général de ce travail est d'évaluer l'association entre l’IA, la charge virale du VIH et la numération de cellules CD4 chez les personnes co-infectées par le VIH-VHC, de déterminer si la présence de symptômes dépressifs exerce un effet médiateur sur ces résultats, et de quantifier l’effet direct contrôlé (controlled direct effect) de l’IA ne passant pas par les symptômes dépressifs. Premièrement, des revues systématiques de la littérature ont été menées sur l'association entre l’IA, la charge virale du VIH et la numération de cellules CD4 chez les personnes vivant avec le VIH. Les résultats de la méta-analyse indiquent que les personnes accablées par l’IA étaient en effet plus susceptibles d'avoir une charge virale du VIH détectable au contrôle et une numération de cellules CD4 plus faible par rapport aux personnes qui n'étaient pas en insécurité alimentaire. Deuxièmement, l'association entre l’IA, la charge virale du VIH et la numération de cellules CD4 chez les personnes co-infectées par le VIH-VHC a été évaluée en utilisant les données de la sous-étude « Sécurité alimentaire et VIH-HCV» de la Cohorte Canadienne de Co-infection (CCC). Un modèle structurel marginal pondéré selon la probabilité inverse a été utilisé pour tenir compte des facteurs potentiels de confusion variant dans le temps (time-varying confounders). Les résultats ont démontré que l’IA était fréquente chez cette population et était associée à la fois à une charge virale détectable et à une numération inférieure des cellules CD4. Troisièmement, nous avons estimé si la présence de symptômes dépressifs avait un effet médiateur sur la charge virale du VIH et la numération de cellules CD4. Les résultats ont démontré que la présence de symptômes dépressifs module (mediate) seulement l’effet entre l’IA et la charge virale du VIH. Enfin, une analyse de médiation stochastique a été menée pour quantifier l’effet direct contrôlé exercé par l’IA sur la charge virale du VIH et sur le taux de CD4 en utilisant les symptômes dépressifs comme médiateur. Dans un but de comparaison, l’analyse de l’effet direct contrôlé de l’IA sur la charge virale du VIH et sur le taux de CD4 a aussi été réalisée en utilisant l’adhérence au TARc comme médiateur. Les résultats ont démontré qu’une intervention sur ces médiateurs peut atténuer l'effet néfaste de l’IA sur la charge virale du VIH et sur le taux de CD4. Cependant, l’effet ne peut être éliminé complètement par l’intervention, même en considérant une intervention hypothétique dont l’efficacité est de 100%. Grâce à ce travail, nous avons identifié l’IA comme étant un facteur de risque important d’une charge virale du VIH détectable au contrôle et d’une numération plus faible de CD4 chez les personnes co-infectées par le VIH-VHC. Traiter les causes de l’IA peut aider à améliorer à la fois les états de santé reliés au VIH et au VHC. En outre, les analyses de médiation ont montré d'autres cibles potentielles d’intervention clinique afin de réduire les effets nocifs de l’IA sur la charge virale du VIH et sur la numération des cellules CD4

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