Rainfall variability and floods occurrence in the city of Bamenda (Northwest of Cameroon)

Abstract

Abstract This study is based on analysis of rainfall data from 1951 to 2010 collected at the meteorologic station of Bamenda. We also use the results of a questionnaire survey applied to 172 households in at-risk neighborhoods. The inventory of some cases of floodings that occurred in the city of Bamenda was done through focus groups. The appreciation of the socio-economic and demographic environment is based on surveys among Cameroonian Households by the National Institute of Statistics (NIS) and General Census of Population and Housing. Statistical examination revealed that annual rainfall in the city of Bamenda experienced a break in 1958. This break buckled the wettest decade of the series. After three decades of worsening, rainfall is experiencing rising since early 1990. The average profile of the annual distribution of rainfall shows a concentration of over 53 % in 3 months (july, august and september). During these period, the rivers of the city reach their flood flows and populations in the valleys are affected. The analysis of the annual number of rainy days shows a downward trend and an increase of extreme rainfall event frequency (≥50mm in 24h). It is also apparent that more and more years are experiencing erratic distribution of their precipitation. Then, the perception of people is significantly reduced. Subsistence activities are also affected and development is facing new subtleties. In conclusion, the rainfall experienced strong variability in the city of Bamenda. This situation reinforces the risk of flooding by increasing flood water and increasing the vulnerability of populations. Résumé Cette étude s’appuie sur l’analyse des données pluviométriques de 1951 à 2010 collectées à la station météorologique de Bamenda. Les résultats d’une enquête par questionnaires appliqués à 172 ménages dans les quartiers à risque sont exploités. L’inventaire de quelques cas d’inondations ayant eu lieu dans la ville de Bamenda a été fait par des enquêtes semi structurés. L’appréciation de l’ambiance socioéconomique et démographique s’appuie sur des enquêtes auprès des ménages menées par l’Institut Nationale de la Statistique (INS) et les recensements généraux de la population et de l’habitat. Il ressort des investigations que la pluviométrie annuelle de la ville de Bamenda a connu une rupture en 1958. Cette rupture bouclait la décennie la plus humide de la série. Après trois décennies de péjoration, la pluviométrie connait une hausse depuis le début des années 1990. Le profil moyen de la distribution annuelle des précipitations montre une concentration des pluies à plus de 53 % sur les mois de Juillet, Août et Septembre. Pendant cette période, les cours d’eau de la ville atteignent leurs débits de crues et occasionnent des inondations qui affectent les populations situées dans les vallées. L’analyse du nombre annuel de jours pluvieux montre une tendance à la baisse et une recrudescence de la fréquence d’évènement pluvieux extrêmes (≥50 mm en 24 h). Il ressort également que de plus en plus, les années connaissent une distribution erratique de leurs précipitations. Ce qui diminue considérablement la perception des populations. Les activités de subsistance sont également affectées et l’aménagement se trouve confronté à de nouvelles subtilités. En conclusion, la pluviométrie connait une forte variabilité dans la ville de Bamenda. Cette situation renforce le risque d’inondation en augmentant les eaux de crue et en intensifiant la vulnérabilité des populations

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