Analyse d’un portrait en marbre inédit, de provenance inconnue et actuellement conservé chez un collectionneur privé à Fourqueux (France). Il est identifiable à un portrait d’une des femmes de la Domus augusta. La composition de la chevelure ainsi que la présence d’une bandelette en laine concourent en effet à y reconnaitre Antonia Mineure. L’étude de la physionomie aboutit à confirmer davantage cette identification et, notamment, à mettre en relation le portrait de Fourqueux avec ceux du Louvre (MA 1228 et MA 1229), datant du règne de Claude. D’ailleurs, la comparaison avec les frappes monétaires semble suggérer une même datation du portrait aux années 41-42 de notre ère. Certes, l’analyse rigoureuse de la physionomie et de la chevelure mettent en évidence certaines variations du portrait de Fourqueux par rapport à «l’Urbild» de référence de cette princesse. Pourtant, elles sont si légères qu’elles ne suffisent pas à remette en question ni l’identification du portrait ni l’idée d’un processus de production «en série» des portraits impériaux
