Infections cutanées communautaires

Abstract

International audienceObjectiveIdentify the bacteria responsible for cutaneous infections observed in private practice and test their sensitivity to currently used antibiotics.Patients and methodsThe patients were examined by dermatologists. A bacteriological sample was taken and sent to a central laboratory for identification of the germ and antibiograms were performed and the minimal inhibiting concentrations (MIC) determined.ResultsFolliculitis, impetigo and furuncles were the three most frequent primary infections. Four hundred and forty-three patients were included and 442 samples were placed in culture. Cultures were positive in 265 cases (a single bacterial strain in 231 cases). Staphylococcus aureus was isolated in 208 cases, streptococci in 11 and enterobacteria in 3; occasionally several germs were present. Eight strains of staphylococci were meti-R (4 p. 100). All the strains were sensitive to pristinamycin and mupirocin and 90 p. 100 were sensitive to fusidic acid.ConclusionThe occurence and diffusion of resistant strains is a daily concern in hospitals. In general practice, although care must be taken, the problem rarely occurs and the antibiotics used remain effective.But de l'étudeIdentifier les bactéries en cause dans les infections cutanées rencontrées en pratique de ville et tester leur sensibilité vis-à-vis des antibiotiques les plus souvent utilisés.Malades et méthodesLes malades ont été examinés par des dermatologues. Un prélèvement bactériologique était effectué et transporté dans un laboratoire central pour identification du germe puis réalisation d'antibiogrammes et évaluation des concentrations minima inhibitrices (CMI).RésultatsFolliculites, impétigos, furoncles étaient les trois infections primitives les plus fréquentes. Quatre cent quarante-trois malades ont été inclus, 442 prélèvements ont été mis en culture. Les cultures ont été positives dans 265 cas (une seule souche bactérienne dans 231 cas). Staphylococcus aureus a été isolé dans 208 cas, des streptocoques dans 11 cas et des entérocoques dans 3 cas, plusieurs germes pouvaient être présents. Huit souches de staphylocoques étaient méti-R (4 p. 100). Toutes les souches étaient sensibles à la pristinamycine et à la mupirocine, 90 p. 100 étaient sensibles à l'acide fusidique.ConclusionL'apparition et la diffusion de souches résistantes aux antibiotiques sont une préoccupation quotidienne à l'hôpital. En ville, même s'il faut rester très prudent, le problème se pose peu et les antibiotiques utilisés gardent une bonne efficacité

    Similar works