Les intellectuels critiques de la globalisation

Abstract

L'auteure est adjointe à la recherche au Centre d'études et de recherches sur le Brésil (CERB) de l'UQAM et co-organisatrice avec Gaëtan Tremblay (directeur du CERB) du colloque organisé par le CERB sur Le rôle et la place des intellectuels au Québec et au Brésil dans le cadre de l'ACFAS 2007. Ce texte est celui de la conférence prononcée au colloque. Le site sur lequel les actes de colloque avaient été déposés n'existe plus : http://www.unites.uqam.ca/bresil/Francais/indexFr.htmInternational audienceParmi les nombreuses définitions de l’intellectuel, souvent contradictoires, a été retenue dans le cadre de ce colloque celle de l’intellectuel abordé par sa fonction de contribution à la formation de l’opinion publique. Les intellectuels prennent position sur des enjeux sociaux ou politiques et font connaître leur opinion, espérant, sinon influencer le cours des choses, à tout le moins éclairer l’actualité. Or, l’actualité est en expansion. Elle dépasse souvent les contours nationaux, que ce soit via l’environnement qui doit désormais être étudié dans des cadres supranationaux, ou via les conséquences sur les modalités de gouvernance de l’adoption d’accords dits de libre-échange. Mais comment un intellectuel peut-il arriver à faire entendre son point de vue sur des enjeux «globaux» ? L’auteure s’est intéressée aux stratégies d’occupation de l’espace public déployées par des intellectuels critiques de la globalisation. Elle rendra compte ici des diverses problématisations de la globalisation formulées par les vingt intellectuels rencontrés pour sa recherche doctorale, problématisations déclinant en quelque sorte de nouveaux motifs d’engagement

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