La contamination de l’Orgeval par les pesticides, une préoccupation de longue date

Abstract

National audienceLe suivi de la contamination par les pesticides n’est pas aussi simple à mettre en place que pour les nitrates. Pourtant, dès 1975, les premiers travaux ont été menés sur l’Orgeval car la Seine-et-Marne était déjà identifiée comme le département le plus utilisateur de pesticides de tout le bassin de la Seine par l’AFBSN, avec 955 tonnes par an en 1972 (d’après Coyne et Bellier, 1972, cité par Chevreuil, 1978). Les premières analyses montraient une contamination récurrente des eaux par le lindane et dans une moindre mesure par l’heptachlore et l’heptachlore époxyde. Le ru du fossé Rognon à Mélarchez a atteint 0.77 μg/l de lindane en novembre 1976, alors que l’atrazine, dont la présence est essentiellement printanière, atteignait 0,3 μg/l au maximum (Chevreuil, 1978). Cette étude exploratoire a permis de mettre en évidence l’importance de connaître les usages agricoles ainsi que de mieux définir le rôle du drainage agricole dans le transfert des pesticides. Pour cela, il était nécessaire de poursuivre plus en détail des recherches sur ce bassin. De nombreuses études ont donc été réalisées notamment dans le cadre du programme Piren-Seine, alliant des suivis dans le cours d’eau, mais aussi à l’échelle de la parcelle ou de la colonne de sol, en prenant soin de préciser les apports et les processus de transfert mis en jeu

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