Physical function and survival in older adults

Abstract

Background: Physical function refers to the ability to perform specific physical actions that involve the whole person. In older persons, measures of physical function such as walking speed or grip strength are believed to capture the complexity of multiple diseases and provide a global measure of health. Recently, an emerging body of literature has indicated a strong association between poor physical function and mortality. Based on these findings, physical function is being recommended as a clinical tool for identifying older persons at higher risk of death, and targeting care accordingly.However, in my review of the literature, I identify important limitations in the methodological approach to establish the association between physical function and survival. Previous studies use time of entry into a study of aging as the time zero in their estimation of survival time. An estimate of survival time that is anchored at study entry computes likelihood of surviving based on how long an individual has been in the study, which is of little (if any) substantive interest in studies of aging. Furthermore, those studies fail to account for changes in physical function over time, and for possible confounding by health and lifestyle covariates, which also change over time. These methodological limitations need to be addressed and lead to the two objectives of my research: 1)To examine the relationship between a time-varying measure of physical function and survival in men and women aged 70 years and over, while accounting for the time-varying effects of health and lifestyle characteristics2)To examine whether time-to-death is associated with physical function in older women and men, after accounting for age and time-varying effects of health and lifestyleStudy population: The studies contained within this thesis use data from the Cardiovascular Health Study (CHS). The CHS is a cohort study of 5,201 American adults aged 65 years and over at study entry. The CHS was initiated in 1989 with data on physical function measured annually over a ten-year period, and monitoring for survival until 2010. Study 1: In the first study, I use age, instead of time since study entry, as the timescale to estimate the association between time-varying measures of physical function and survival, while accounting for the time-varying effects of health and lifestyle characteristics. In doing so, I find a significant association between higher gait speed and survival in women, but no evidence of an association between gait speed and survival in men, and no evidence of an association between grip strength and survival in both women and men.Study 2: In the second study, I use time-of-death as the time zero and estimate the association between time-to-death and physical function. This approach, modeled on methods previously used in the literature on terminal decline in cognitive function, provides a meaningful time zero for estimating the association between physical function and the imminence of mortality. The results indicate a significant association between physical function and time-to-death. However, the strength of the association is modest compared to that of physical function and age. Adjustment for health and lifestyle covariates attenuates the relationship between physical function and time-to-death substantially, suggesting that unadjusted associations are confounded by demographic, health and lifestyle characteristics.Conclusion: While some investigators have already called for the use of physical function as a clinical tool, my work serves as a note of caution. Methods and results of my research demonstrate that our understanding of the relationship between physical function and survival can be improved through the use of more meaningful timescales and the assessment of time-varying measurement of physical function, as well as health and lifestyle characteristics.Contexte : La fonction physique (FP) renvoie à la capacité d'effectuer des actions physiques spécifiques qui impliquent tout le corps. On estime que chez les personnes âgées, les mesures de la FP, comme la vitesse de marche ou la force de préhension, captent la complexité de plusieurs maladies et fournissent une mesure de l'état de santé global. Récemment, de nouvelles recherches ont révélé une forte association entre une FP faible et la mortalité, menant à la recommandation que les mesures de la FP physique soient utilisées comme outil de dépistage pour cibler les soins chez les aînés.Cependant, lors de ma revue de la littérature, j'ai identifié d'importantes limites à l'approche méthodologique utilisée pour établir l'association entre la FP et la survie. Les études antérieures ont utilisé le temps d'entrée dans une étude sur le vieillissement comme temps zéro pour estimer le temps de survie. En liant l'estimation du temps de survie à l'entrée à l'étude, la probabilité de survie des participants se trouve calculée en fonction de la durée de leur participation à l'étude, ce qui présente peu (ou pas) d'intérêt pour les études sur le vieillissement. De plus, ces études ne tiennent pas compte des changements dans la FP au fil du temps et des effets possibles de covariables telles que la santé et le style de vie, qui changent aussi avec le temps. Ces limites méthodologiques doivent être abordées et elles seront centrales aux deux objectifs de ma recherche :1) Examiner la relation entre une mesure variable dans le temps de la FP et la survie chez les hommes et les femmes âgés de 70 ans et plus, tout en tenant compte des effets de la variation dans le temps des caractéristiques liées à la santé et au mode de vie.2) Examiner si le temps jusqu'au décès est associé à la FP chez les femmes et les hommes plus âgés, après avoir pris en compte l'âge et les effets dans le temps de la santé et du style de vie.Population étudiée : Les études contenues dans cette thèse utilisent des données de l'Étude sur la santé cardiovasculaire (CHS). La CHS est une étude de cohorte portant sur 5 201 adultes américains de 65 ans et plus. Des données sur la FP ont été recueillies chaque année sur une période de dix ans.Étude 1 : Dans la première étude, au lieu du temps écoulé depuis l'entrée dans l'étude, j'utilise l'âge comme échelle de temps pour estimer l'association entre les mesures de la FP variant dans le temps et la survie, tout en tenant compte des effets de la variation dans le temps des caractéristiques liées à la santé et au mode de vie. Ce faisant, je constate une association significative entre la vitesse de marche et la survie chez les femmes, mais aucune preuve d'association entre la vitesse de la marche et la survie chez les hommes ou entre la force de préhension et la survie chez les femmes et les hommes.Étude 2 : Dans la deuxième étude, j'utilise le moment du décès comme temps zéro et j'estime l'association entre le temps jusqu'au décès et la FP. Cette approche, modélisée sur des méthodes précédemment utilisées dans la littérature sur le déclin terminal de la fonction cognitive, fournit un temps zéro pertinente pour estimer l'association entre la FP et l'imminence de la mort. Les résultats indiquent une association significative entre la FP et le temps jusqu'au décès. Cependant, la force de l'association est modérée comparativement à celle entre la FP et l'âge. L'ajustement pour les covariables de la santé et du style de vie atténue considérablement la relation entre la FP et le temps jusqu'au décès.Conclusion : Bien que certains chercheurs aient déjà demandé que la FP soit utilisée comme instrument clinique, mon travail appelle à la prudence. Mes recherches démontrent que notre compréhension de la relation entre la FP et la survie peut être améliorée en utilisant des échelles de temps plus pertinentes et en tenant compte des changements dans le temps de la FP et des caractéristiques liées à la santé et au style de vie

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