Capacité de stockage de carbone dans le sol de variétés anciennes et modernes de blés

Abstract

National audienceGérer convenablement les puits de carbone pourrait permettre de compenser les émissions deCO2. Étant donné la superficie des terres arables, les pratiques sur les sols agricoles peuventservir de levier d'action. Dans ce projet de thèse, nous faisons l’hypothèse que la séquestrationdu carbone est modifiée par le développement et la profondeur du système racinaire descultures. À ce titre, les variétés de blé anciennes sont réputées pour leur système racinaire plusprofond que celui des modernes. De plus, l’apport d’intrants chimiques de synthèse, dont lesengrais azotés, pourrait modifier la dynamique du carbone du sol. Dans une étude de terrain,des variétés modernes et anciennes ont été cultivées avec ou sans intrants. La morphologieracinaire, les activités cataboliques potentielles et les émissions de CO2 de sol et racines incubésont été mesurés pour estimer le stockage de carbone. Le génotype et les intrants considérésindépendamment n’ont pas impacté la biomasse, la surface et le diamètre moyen des racines.Toutefois, il existe un effet de l’interaction génotype*intrants : en absence d’intrants, lesvariétés anciennes présentaient une longueur racinaire plus importante que les modernes à laprofondeur 0-15cm. En présence d’intrants, la longueur racinaire et le diamètre moyen desvariétés modernes augmentaient. Les analyses MicroResp ont montré que la présence d’intrantsentrainait une modification de la respiration pour le sol prélevé à 15-30cm. Les incubationsavec suivi de CO2 sont en cours. Une expérience similaire a été mise en place sur trois autressites pour tester la généricité des résultats

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    Last time updated on 27/12/2021