Recherche de récepteurs de l’immunité des plantes et étude de l’impact de biostimulants sur leur expression et la résistance induite chez des organes sensibles

Abstract

National audienceLa stimulation des défenses immunitaires des plantes représente une stratégie durable deprotection des cultures qui pourrait permettre de réduire l’utilisation de pesticides chimiquesencore trop répandue en viticulture. Son principe réside en l’application, au contact des cellulesvégétales, de molécules élicitrices détectées comme des signaux de danger par la plante. Cessignaux de dangers peuvent être de différente nature et origine comme par exemple la chitine,un chito-oligosaccharide (COS) retrouvé dans les parois fongiques. Leur détection par desrécepteurs de l’immunité entraine une cascade de signalisation complexe, conduisant àl’activation de réactions de défense et à terme à une protection accrue face aux pathogènes.Malgré des résultats encourageants obtenus avec des éliciteurs oligosaccharidiques enconditions contrôlées, l’efficacité de cette méthode de protection reste encore insuffisante surle terrain. Dans ce cadre, notre premier objectif consistera à caractériser les récepteursparticipant à la perception de ces éliciteurs COS. Pour cela, une double approche decomplémentation de mutants d’Arabidopsis et d’édition génomique CRISPR-Cas9 sur vignepermettra d’évaluer l’impact d’une perte/gain de fonction. Pour tenter de comprendre ladifférence d’efficacité observée entre les conditions naturelles et expérimentales, un secondobjectif sera d’analyser l’expression de ces récepteurs en fonction des organes et des stades dedéveloppement de la plante. Enfin, nous vérifierons si l’utilisation de produits de biostimulationpour améliorer l’état physiologique de la plante peut moduler l’expression des récepteurs enquestion et ainsi permettre d’améliorer la résistance induite en réponse à ce type d’éliciteurs

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