Recherche des meilleurs couples <em>pois-rhizobia</em>. Premiers résultats et perspective

Abstract

Prod 2019-83g BAP GEAPSI INRANational audienceLa culture de légumineuses, et en particulier du pois, présente le double intérêt de permettre une production de graines à haute valeur nutritionnelle sans nécessité d’un apport d’engrais azoté. Cependant, la nutrition azotée du pois, et en particulier la fixation symbiotique de l’azote atmosphérique, peut être insuffisante dans certains environnements et limiter ainsi le rendement de la culture. L’établissement de la symbiose entre pois et rhizobium nécessite une reconnaissance mutuelle spécifique entre les deux partenaires, et une coordination de l'expression de nombreux gènes, indispensable à la mise en place des importantes modifications racinaires permettant la formation des organes symbiotiques appelés nodosités. Dans les conditions de plein champ, les plantes de pois sont en interaction avec des populations de souches de rhizobium indigènes, variables à la fois pour leur efficacité à fixer l’azote atmosphérique et à noduler les plantes ainsi que pour leur capacité à rivaliser avec les autres souches présentes dans les sols. Différentes expérimentations ont mis en évidence des associations préférentielles entre génotypes de pois et souches bactériennes. Cependant, les gènes impliqués dans les étapes précoces de la nodulation sont très peu connus chez le pois et rien n’est encore connu sur le déterminisme génétique du choix entre les deux partenaires symbiotiques. Une meilleure connaissance de ces déterminismes génétiques est l’enjeu de programmes de recherche en cours, avec comme perspectives, la création de variétés de pois pouvant être nodulées au champ, par des souches de rhizobium compétitives et efficientes

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    Last time updated on 08/06/2020