Depuis la fin des années 90, plusieurs pays MENA se sont engagés en faveur du développement des énergies renouvelables. Dans le but de relever le double défi économique et environnemental, le Plan Solaire Méditerranéen (Paris, 2008) encourage cet engagement avec l’ouverture au marché européen et l’augmentation de la production de l’électricité renouvelable. Dès lors,plusieurs projets d’investissement ont été mise en œuvre pour augmenter la production des énergies renouvelables dans la région. Toutefois, les efforts d'investissement dans ces énergies varient à la l’échelle d’un pays à l’autre et il manque à ce jour des éléments de comparaison de la position des pays par rapport à leur engagement politique. La problématique est non seulement de savoir comment l’engagement politique des pays MENA affecte leur offre en énergies renouvelables, mais aussi de savoir les sources d’énergies renouvelables qui ont été privilégiées. La littérature sur la consommation d'énergie a mis l'accent sur la relation de causalité entre consommation d'énergie et croissance économique avec quatre hypothèses testables : l’hypothèsede la croissance, l’hypothèse de conservation, l’hypothèse de la rétroaction et l’hypothèse de neutralité. Nous contribuons à cette littérature en testant la validité empirique de la fonction de production néo-classique. Notre apport principal est la prise en compte de la cointégration et les asymétries non linéaire et entre les variables avec le modèle Nonlinear ARDL (NARDL)(Banerjee et al., 1998 ; Pesaran et al., 2001 ; Shin et al., 2014). Notre objectif est de produire des éléments de comparaison entre les pays MENA et d'étudier les stratégies de production de l’électricité renouvelable qui permettent de créer une dynamique de développement durable à long terme