Politiques agricoles et place du colza et du pois dans les systèmes de culture

Abstract

National audienceThe impact of agricultural policies on the presence of pea and oilseed rape in French cropping systems has been mainly conditioned by the initial priority given to cereal production by the European Community. However, such crops have been very sensitive to incentive-driven CAP instruments of the first “protein crop plan” with a very fast increase in the 1980s, as well as to limitations associated with budget-stabilizing mechanisms since 1986-1988. Then, with the prospects of set-aside for industrial purposes, oilseed rape has found a new outlet with the emerging industry specialized in biodiesel. On the contrary, peas has been impacted by the regular decrease in public support, with a continuous reduction from its climax in 1993, which is also due to their declining competitiveness compared with other crops. Improving the sustainability of agriculture is an ever growing concern. Understanding both how to better value the benefits of grain legumes and oil crops and to better manage their risks, will allow such crops to contribute to sustainability. This is done, first, by diversifying crops in cereal-based cropping systems, and second, through the fraction of nitrogen fixed by legume crops in total nitrogen input of production systems.Les effets des politiques agricoles sur la place du pois et du colza dans les systèmes de culture français ont été fondamentalement contingentés par la priorité initiale donnée par la Communauté Européenne à la production céréalière. Avec cette limite, ces filières ont été très réactives aux incitations de la PAC basées sur le premier ‘plan protéines’ avec un développement des surfaces très rapide dans les années 1980, et aussi au frein imposé par les stabilisateurs budgétaires à partir de 1986-1988. Ensuite, avec l’opportunité de la jachère industrielle, le colza a trouvé un relais dans l’instauration d’une industrie spécialisée avec le biodiesel. En revanche le pois était impacté par la diminution progressive du niveau de soutien public avec une tendance continue à la réduction depuis l’apogée de sa production en 1993. Est aussi en cause la dégradation de la compétitivité économique du pois par rapport à d’autres cultures. Améliorer la durabilité de l’agriculture est une préoccupation de plus en plus prégnante actuellement. C’est en conjuguant la réflexion sur leurs « atouts » à mieux valoriser et les « risques » à mieux gérer que l’on pourra identifier les mécanismes idoines pour permettre à ces cultures de contribuer à la durabilité via deux leviers importants : la diversification des cultures dans les systèmes céréaliers et la part de l’azote fixé symbiotiquement par les légumineuses dans les entrées d’azote dans les systèmes de production

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