International audienceLa multiplication des travaux d'aménagement du territoire, notamment en Île-de-France, a permis de mettre au jour la présence de sépultures, isolées ou en petits groupes, au sein des habitats ruraux du haut Moyen Âge. L'analyse des caractéristiques de ces inhumations et leur comparaison avec celles issues des grands ensembles funéraires, liés ou non à un édifice de culte, montre que rien ne les distingue de ce qui est habituellement connu à cette époque hormis leur nombre et leur situation topographique. Les hypothèses couramment évoquées, privilégiant une mise à l'écart des individus concernés, sont aujourd'hui rediscutées. En effet, nous verrons qu'il s'agit plutôt du reflet de la diversité des pratiques funéraires durant le haut Moyen Âge