research

Evolution de la surveillance des PM10 en France : épisodes de pollution par les particules au printemps 2007

Abstract

National audienceSince the 1st January 2007, PM10 monitoring network in France has evolved, in order to account for volatile fraction of PM10. This evolution permitted the observation of high peaks of PM10 during spring 2007. Concentrations during these peaks would have been largely underestimated with measuring techniques used before 2007. A study, coupling chemical and modelling approach of the phenomenon has been launched by LCSQA (Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'Air), in collaboration with several AASQA (Association Agrée de Surveillance de la Qualité de l'Air, air monitoring network). Chemical analysis of PM10 show that ammonium nitrate is the component at the origin of the observed peaks. The French forecasting system for air quality Prév'Air (www.prevair.org) largely underestimated the peaks, and especially ammonium nitrate concentrations. A sensibility study shows that emissions due to agricultural practices seem to be at the origin of the peaks. The necessity of reconsidering these emissions as a function of meteorological conditions (especially the temperature) is highlightedDepuis le 1er janvier 2007, le dispositif de surveillance des PM10 en France a évolué, de façon à prendre en compte la fraction volatile des particules. Une conséquence de cette évolution est l'observation, au printemps 2007, d'importants pics de particules : ces pics auraient été largement sous-évalués avec les techniques précédemment utilisées. Le LCSQA (Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'Air), en collaboration avec plusieurs AASQA (Association Agrée de Surveillance de la Qualité de l'Air) a entrepris un travail de compréhension de l'origine des pics, couplant mesures de terrain et modélisation Les résultats expérimentaux montrent que, pour la plupart des pics étudiés, la fraction volatile est généralement supérieure à la fraction non-volatile. Des analyses chimiques ont permis de mettre en évidence la présence prépondérante du nitrate d'ammonium dans la plupart des cas, expliquant ponctuellement les larges fractions volatiles mesurées. Sur le plan de la modélisation, le modèle CHIMERE utilisé dans le système Prév'Air (www.prevair.org) a sous-estimé ces fortes concentrations, et en particulier les concentrations en nitrate d'ammonium. Les émissions d'espèces azotées lors des épandages massifs d'engrais à cette période de l'année, mal prises en compte, pourraient en grande partie expliquer les résultats. La nécessité de reconsidérer dans le modèle la dépendance de ces émissions aux conditions météorologiques (notamment les températures élevées qui favorisent l'évaporation) a été mise en évidenc

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