Réduction des coûts et des émissions dans les vignobles par l'utilisation de technologies à faibles intrants adaptées à des productions de vins de bonne qualité: génotypes résistants aux maladies fongiques et conduite en taille minimale-non taille

Abstract

International audienceAbstract Aims: Climate change is a reality that is already producing damages. Human activities have been raising the concentration of greenhouse-effect gases and, therefore, increasing global warming. Nearly 13 per cent of these gas emissions come from agricultural activities through the burning of fossil fuels, the decomposition of organic matter and the burning of biomass (IPCC, 2007). Furthermore, we have to consider the concern of consumers about the negative effects of agrochemicals on product quality, health and the environment. Therefore, it is necessary to integrate new technologies that allow the simultaneous reduction of emissions, the use of agrochemicals and costs. The purpose of this study was to present and quantify the ecological and economic advantages of cultivate vineyard with two low-input management practices: the use of vines resistant to major diseases (the powdery and downy mildews) and the Minimal Pruning – Zero Pruning system. Methods and results: The potential advantages of vineyards using this two low-input management practices, were quantified by way of a simulated analysis structured in function of their expected behaviour under different growth situations. The results showed that the use of both technologies would allow reducing in 44% the carbon dioxide emissions, in 57% the use of agrochemicals, in 64% the cost of vineyard operations and in 56% the time of manual labours employed during the vine’s growth. Conclusion: This work illustrates clearly how it’s possible to contribute radically to sustainable viticulture with environmental and economical advantages, reducing the use of machinery, the greenhouse gas emissions and the quantity of agro-chemicals necessary for vine cultivation.Significance and impact of the results: This study quantifies the advantages of the use of low-input technologies to contribute significantly to a sustainable production system. The new genotypes proposed have been obtained by conventional methods, without genetic engineering, which has the plus of keeping them out of the current debate about genetically modified organisms. These genotypes are being tested in various R & D projects with very encouraging results regarding the high quality of their grapes to produce classic wines, low alcohol wines and grape juices.Objectifs: Le changement climatique est une réalité qui a déjà des conséquences significatives. Les activités humaines ont contribué à augmenter la concentration de gaz à effet de serre et par conséquent, à accélérer le réchauffement climatique. Près de 13 pour cent de ces émissions de gaz proviennent d'activités agricoles par la combustion de combustibles fossiles, la décomposition de la matière organique et la combustion de la biomasse (IPCC, 2007). D'autre part, nous devons tenir compte des préoccupations des consommateurs concernant les effets négatifs des produits agrochimiques sur la qualité des produits, la santé et l'environnement. Par conséquent, il est nécessaire d'intégrer des nouvelles technologies permettant la réduction simultanée des émissions, l'utilisation de produits agrochimiques et les coûts. Le but de cette étude est de présenter et de quantifier les avantages écologiques et économiques de travailler la vigne avec deux pratiques agronomiques à faibles intrants: l'utilisation des variétés résistantes aux principales maladies (l'oïdium et le mildiou) et la taille minimale (ou non taille). Méthodes et résultats: Les avantages potentiels d'un vignoble mettant en œuvre les deux pratiques viticoles proposées ont été quantifiés à l'aide d'une analyse de simulation structurée en fonction de leur comportement attendu dans des situations de terrain. Les résultats ont montré que l'utilisation de ces deux technologies permettrait de réduire les émissions de dioxyde de carbone de 44%, de 57% l'utilisation de produits agrochimiques, de 64% le coût des opérations de la vigne et 56% du temps de travail manuel pour chaque cycle annuel du vignoble. Conclusions: Cet article propose des idées concrètes pour la compétitivité et la durabilité de la vitiviniculture avec d' évidents avantages environnementaux et économiques, en réduisant l'utilisation des machines, les émissions de gaz à effet de serre et la quantité des intrants agro-chimiques nécessaires à la culture de la vigne. Impacts et signification des résultats: Cette étude quantifie les avantages de l'utilisation de technologies à faibles intrants pour contribuer de manière significative à un système de production durable. Les nouveaux génotypes proposés ont été obtenus par des méthodes conventionnelles, sans l'ingénierie génétique, qui les écarte du débat actuel sur les organismes génétiquement modifiés. Ces génotypes sont actuellement testés dans le cadre de différents projets de R & D avec des résultats très encourageants quant à la qualité de leurs raisins pour produire des vins classiques, des vins à faible degré d'alcool et des jus de raisin

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    Last time updated on 24/06/2020