La ZA Seine et la ZA Rhône, retour d'expérience sur deux dispositifs en dialogue avec les acteurs des territoires : de la co-construction d'actions de recherche au partage des connaissances

Abstract

National audienceDepuis 20 ans, la ZA Seine et la ZA Rhône ont une pratique de co-construction de leurs actions de recherche avec les acteurs des territoires concernés, d'abord autour du fleuve, puis sur l'ensemble du bassin fluvial. L'élargissement des thématiques de recherche a fait évoluer les modes de co-construction. Certaines actions de recherche ont été co-construites de manière spontanée, d'autres ont nécessité la mise en place de méthodes de travail spécifiques.Les deux Zones Ateliers ont dès leur origine développé et fait évoluer plusieurs outils afin de favoriser la production et le transfert des connaissances scientifiques acquises vers les chercheurs et les acteurs institutionnels, voire le grand public. La double finalité (inter- et transdisciplinaire) a pesé sur les formats mobilisés (utilisation des modèles conçus par les chercheurs, développement d'applications web collaboratives, production de fascicules pour un public scientifique et opérationnel) et sur la recherche de médias ad hoc (journée scientifique, journée de formation des élus et des gestionnaires, dispositifs de dialogue territorial).Les retours d'expérience de la Seine et du Rhône permettront d'identifier, au-delà des outils spécifiques à chaque programme, s'il existe un « tronc commun » entre les méthodes et si certaines d'entre elles sont généralisables aux dispositifs des Zones Ateliers.La communication analysera également la mise en place de la gouvernance partagée : la sphère partenariale s'est-elle agrandie au cours du temps, compte-t-on des absents ? Comment s'est opérée la sélection des questions de recherche entre les chercheurs et leurs partenaires, avec quelles convergences ou divergences ? Avec quelle évaluation des apports de la co-construction ?En conclusion, seront posés les enjeux à venir de la transdisciplinarité autour des trois axes communs aux deux programmes : la mise à disposition des données, les échelles à privilégier dans le transfert des connaissances, et une plus grande place à faire - ou pas - au grand public