research

Pressure natriuresis in isolated kidneys from hypertension-prone and hypertension-resistant rats (Dahl rats)11Dr. Dahl, with whom we were collaborating, died just as this work was beginning. We wish to dedicate this paper to his memory.

Abstract

Pressure natriuresis in isolated kidneys from hypertension-prone and hypertension-resistant rats (Dahl rats). Dahl described a strain of rats with genetically controlled propensities for hypertension. Chronic excess salt feeding increased blood pressure in sensitive (S) rats, whereas resistant rats (R) remain normotensive. We tested the pressure natriuretic function (urinary sodium excretion versus perfusion pressure) in isolated kidneys perfused with a cellular medium: in sodium-restricted normotensive sensitive (S0) and resistant (R0) animals; in sensitive rats receiving a high-salt diet for 3 weeks (S3); and in both S and R animals exposed to excess sodium for 7 weeks (R7 and S7). The aim of these studies was to determine if a preset alteration of the pressure natriuretic function might be present in S animals prior to the development of hypertension. Systolic blood pressure in S0, S3, and S7animals were 123 ± 4, 136 ± 2, and 162 ± 4mm Hg, respectively, whereas that of R0 and R7 were 121 ± 5 and 126 ± 5mm Hg. An increase of the perfusion pressure of isolated kidneys from 105 to 185mm Hg in stepwise fashion resulted in a pressure natriuresis whose slope was similar in R0 and S0 animals. Of interest was that the pressure natriuretic function slope of kidneys from R0(low sodium) and R7 (high sodium) rats was as predicted by the Guyton system analysis of normal blood pressure control. Micropuncture of the proximal nephrons demonstrated that the origin of the natriuresis resulted from a site beyond the accessible proximal tubule. Results from S7 kidneys contrasted with all others in that the natriuretic response was depressed (P < 0.01), which resulted from significantly lower filtration rates at higher perfusion pressures. We concluded (1) in normal R rats, the pressure natriuretic function is that predicted by the Guyton hypothesis, (2) Dahl S animals have no preset abnormality of this function until hypertension is present for some time, and (3) a depression of the pressure natriuretic function may aggravate hypertension in S rats once high blood pressure has persisted.Natriurèse de pression dans les reins isolés provenant de rats de Dahl sensibles ou résistants à l'hypertension. Dahl a décrit une souche de rats ayant une propension génétique à l'hypertension. L'administration d'une alimentation riche en sel augmente la pression artérielle chez les rats sensibles (S) alors que les rats résistants (R) restent normotendus. Nous avons étudié la natriurèse de pression (excrétion urinaire de sodium en fonction de la pression de perfusion) dans des reins isolés perfuses avec un milieu cellulaire provenant de rats normotendus S0 et R0 soumis à une restriction de sodium, de rats sensibles ayant reçu une alimentation riche en sel pendant trois semaines (S3) et de rats S et R exposés à un excès de sel pendant 7 semaines (R7 et S7). Le but de ces études est d'établir l'existence éventuelle d'une modification de la relation pression natriurèse avant le développement de l'hypertension. Les pressions systoliques des rats, S0, S3, et S7 étaient de 123 ± 4, 136 ± 2, et 162 ± 4mm Hg, respectivement, alors que celles de R0 et R7 étaient de 121 ± 5 et 126 ± 5mm Hg. Une augmentation de la pression de perfusion de reins isolés de 105 à 185mm Hg, par paliers, a eu pour résultat une natriurèse de pression dont la pente était la même chez R0 et S0. Il est intéressant de remarquer que la pente de cette relation pour les reins R0 (sodium bas) et R7 (sodium élevé) est celle qui est prévue par l'analyse de Guyton du contrôle normal de la pression artérielle. Des microponctions des néphrons proximaux ont montré que l'origine de la natriurèse est en aval du tuble proximal accessible. Les résultats des reins S7 ont été différents de tous les autres en ce sens que la réponse natriurétique a été déprimée (P < 0,001) en raison des débits de filtration significativement plus faibles à des pressions de perfusion plus élevées. Nous concluons: (1) chez les rats R normaux la relation pression-natriurèse est celle prédite par l'hypothèse de Guyton; (2) les animaux Dahl S n'ont pas d'anomalie préexistante de cette fonction; (3) une dépression de la relation natirurèse-pression peut aggraver l'hypertension chez les rats S une fois que la pression artérielle élevée a persisté

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