Après un bref rappel de la structuration et de l’activité des filières avicoles françaises, ponte et chair, cedocument fait un état de leur diversité avec l’objectif d’analyser sa contribution à la résilience globale dela filière. Alors que la filière œuf utilise une seule espèce, la poule, la filière viande est marquée par ladiversité des espèces, même si le poulet de chair est la production dominante. Les deux filières sontmarquées par une diversité importante des modes de production, de l’intensif à l’alternatif, et desproduits qui en résultent, plus au moins transformés. En filière œuf, la tendance est au remplacementdes systèmes conventionnels en cages aménagées par des systèmes actuellement qualifiésd’alternatifs, actuellement en forte croissance. En filière chair, la demande est forte pour des produitsdécoupés et transformés issus des modes de production intensifs, segment sur lequel les importationssont importantes, mais la demande des ménages pour des produits élevés en conditions alternatives,avec accès au plein-air se maintient. La production bio encore minoritaire en chair (1 % en 2016) est enforte croissance. Dans les deux filières, la production se répartit entre des filières organisées fortementcontractualisées et des circuits courts. Le document réfléchit ensuite aux forces et faiblesses apportéespar cette diversité aux différents étages de la filière et dans les différents territoires