Les coccidioses du poulet, un vieux problème toujours d’actualité - le "Tour-(s)" des moyens de lutte présents et à venir

Abstract

National audienceCoccidiosis, caused by the parasite Eimeria, has a worldwide distribution and is the main parasitic disease in poultry farming. Five major species are responsible for heavy economic losses in the poultry industry. The multiplication of the parasite in the cells of the digestive epithelium affects the health and zootechnical performance. Control measures are essentially preventive and are based on the use of (i) disinfectants to limit the spread of parasites in the environment, (ii) coccidiostatic additives in chicken feed to slow the endogenous development of the parasite and finally iii ) of anticoccidial vaccines, which will stimulate a very effective protective immunity. However, these different means of control have limitations: the effectiveness of coccidiostats is threatened by the development of resistance and expensive vaccines are not suitable for the entire industry. In the face of societal pressure to reduce inputs, many alternative "more natural" approaches are being explored: plant extracts, essential oils, barrier flora, homeopathy... The effectiveness of these approaches remains to be demonstrated more accurately. The most promising prospects are undoubtedly to be found in the optimization of vaccines and their mode of administration: developing subunit multivalent vaccines or antibodies designed to stimulate the immunity of hens.Les coccidioses, provoquées par le parasite Eimeria, présentent une distribution mondiale et constituent la principale parasitose en élevage aviaire. Cinq espèces majeures sont responsables de lourdes pertes économiques dans la filière avicole. La multiplication du parasite dans les cellules de l’épithélium digestif impacte la santé et les performances zootechniques. Les mesures de contrôle sont essentiellement préventives et reposent sur l’usage i) de désinfectants pour limiter la propagation des parasites dans l’environnement, ii) d’additifs coccidiostatiques dans l’alimentation des poulets pour ralentir le développement endogène du parasite et enfin iii) de vaccins anticoccidiens, qui vont stimuler une immunité protectrice très efficace. Cependant, ces différents moyens de contrôle rencontrent des limites : l’efficacité des coccidiostatiques est menacée par le développement de résistance et les vaccins coûteux ne sont pas adaptés à toute la filière. Face à la pression sociétale pour réduire les intrants en élevage, de nombreuses approches alternatives « plus naturelles » sont explorées : extraits végétaux, huiles essentielles, flores de barrière, homéopathie… L’efficacité de ces approches reste à démontrer de façon plus rigoureuse. Les perspectives les plus prometteuses sont sans doute à rechercher dans l’optimisation des vaccins et leur mode d’administration : développer des vaccins multivalents sous-unitaires ou encore des anticorps destinés à stimuler l’immunité des poulets

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