EtROP2, une ROP kinase localisée au sein du compartiment des rhoptries et exprimée durant les stades précoces du cycle parasitaire d’<em>Eimeria tenella</em>

Abstract

National audienceLes coccidies sont des parasites intracellulaires obligatoire responsables de maladies humaines et vétérinaires. Eimeria tenella est un protozoaire apicomplexe responsable de coccidiose aviaire. Cette pathologie est à l’origine de pertes économiques majeures au sein de l’industrie aviaire à travers le monde. L’infection par E. tenella se caractérise par un envahissement des cellules épithéliales du tube digestif, provoquant ainsi des lésions intestinales pouvant mener au décès de l’animal. Jusqu’à présent, les méthodes de prophylaxie telle que la vaccination et l’utilisation de molécules chimiques, permettaient de contrôler les coccidioses. Pourtant, l’apparition de résistances vis-à-vis des molécules anticoccidiennes ainsi que le coût élevé des vaccins, rendent nécessaire l’amélioration des moyens de lutte contre les coccidioses. Durant la phase d’invasion, le parasite libère le contenu de ses rhoptries, organelles de sécrétion spécifiques des Apicomplexes. Le répertoire protéique des rhoptries exprimé chez Toxoplasma gondii inclut des kinases, reconnues comme étant des facteurs de virulence clés. Ces kinases sont impliquées dans le dialogue moléculaire entre le parasite et la cellule hôte ce qui leur permet de moduler les voies et fonctions cellulaires favorisant ainsi le développement de T. gondii. Le kinome d’E. tenella est prédit comme contenant 28 ROP kinases putatives. Parmi elles, 2 kinases prédites comme étant actives ont été identifiées au sein du protéome des rhoptries du stade sporozoïte. La première kinase, EtROP1, est décrite comme étant une kinase active capable de phosphoryler la p53 inhibant ainsi l’apoptose des cellules parasitées et favorisant le développement du parasite. La seconde kinase EtROP2, est également une kinase active dont les fonctions doivent être caractérisées. Ce travail montre les premiers résultats de la caractérisation d’EtROP2. Il met en évidence sa localisation au pôle apical du parasite via des techniques de microscopie, ainsi que son expression précoce au cours du cycle parasitaire. L’étude de cette seconde kinase, EtROP2, pourrait révéler qu’il s’agit d’un bon candidat dans la course à l’amélioration des moyens de contrôle des coccidioses

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