Utilisation d'une caméra ultra-rapide pour le diagnostic plasma dans une torche ICP et un Glidarc

Abstract

La rentrée atmosphérique d'une sonde spatiale (sur Mars ou Titan par exemple) reste une prouesse technologique liée en partie à la bonne tenue du bouclier thermique. Une rentrée pouvant s'effectuer à Mach 37, la création de l'onde de choc va induire des échauffements convectifs et radiatifs. C'est sur ce dernier type d'échauffement que se penche la communauté scientifique dans le but de restreindre les marges de sécurité (diminution de l'épaisseur du bouclier et donc de la masse embarquée) au prix d'une meilleure connaissance des principes physiques. C'est dans cette optique que la torche ICP du LAEPT est utilisée comme cas test pour définir les propriétés radiatives des plasmas lors de rentrées atmosphériques. L'utilisation de la caméra ultra-rapide de l'équipe ESPRITS de l'institut Jean Lamour est de toute première importance pour mettre en évidence ou non la présence de fluctuations résultant soit d'instabilités dans les zones de circulation de la torche ICP, soit du générateur HF (64 MHz) susceptibles de perturber les mesures spectroscopiques

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