Confrentée maintes fois à la question du rapport entre ses deux activités professionnelles, la psychanalyse et la littérature, Jacqueline Harpman ne cesse de maintenir qu\u27il s\u27agit là de deux domaines bien séparés. Alors que l\u27analyse réclame tout son sérieux, écrire s\u27avère être pour elle un divertissement auquel elle s\u27adonne par pur plaisir. S\u27il est difficile de croire chez elle à l\u27étanchéité de ces deux displines, c\u27est là une impossibilité lorsqu\u27on s\u27attelle à la lecture d\u27Orlanda (1996). Harpman elle-même est forcée de concéder
