research

Hypothéquer sa santé dentaire pour avoir une bonne haleine? Plusieurs rince-bouches sont suffisamment acides pour déminéraliser l'émail

Abstract

Affiche présentée dans le cadre du Colloque de l'ARC, «La relève scientifique et la recherche collégiale : pratiques inspirantes au regard des chercheuses et chercheurs, et enjeux spécifiques à la formation des étudiantes et étudiants», dans le cadre du 84e Congrès de l'Acfas, Université du Québec à Montréal, Montréal, le 10 mai 2016.Le public se préoccupe grandement de l’esthétique buccodentaire, tant et si bien que l’industrie propose quasi chaque semaine de nouveaux produits. La panoplie de rince-bouches, la publicité omniprésente, la méconnaissance des agents médicinaux et non médicinaux des produits ainsi que de leurs effets potentiels font en sorte que la population utilise ces rince-bouches sans connaître les risques auxquels elle s’expose. Le Groupe de recherche et d’éducation en hygiène dentaire (GREHD), une équipe multidisciplinaire, a testé plus de 200 produits de rinçage buccal. L’étude vise à analyser les ingrédients que les fabricants déclarent ainsi qu’à mesurer leur potentiel d’hydrogène (pH) en utilisant un protocole de Santé Canada. Des agents potentiellement nocifs pour la dentition ont été découverts tel l’acide citrique, qui augmente le risque d’hypersensibilité dentinaire. D’autres présentent un danger pour la santé générale, tels que des dérivés de l’aspirine pouvant causer des réactions allergiques. Ainsi, le pH obtenu des différents produits s’étend de 2,53 à 9,58. Environ 70 % d’entre eux présentent un pH inférieur à 5,5, soit le seuil critique sous lequel l’émail naturel commence à se déminéraliser. Les résultats de cette étude permanente sont accessibles à la communauté des professionnels, des chercheuses et chercheurs ainsi que des étudiantes et étudiants en hygiène dentaire sur le site Web interactif du GREHD

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