National audienceLa biodétérioration des matériaux cimentaires est un phénomène couramment observé sur les façades d’immeubles, les maisons et les ouvrages d’art. Les altérations indésirables, causées par l’activité d’organismes vivants, sont principalement d’ordre esthétique bien que les propriétés physiques des matériaux puissent aussi être impactées. Ce phénomène implique des coûts d’entretien et de réparation élevés. Des méthodes préventives et curatives sont ainsi mises en place pour lutter contre cette biocolonisation. Les biocides sont les traitements les plus utilisés. Ils présentent cependant l’inconvénient d’avoir un impact environnemental qu’il ne faut pas négliger. Leur efficacité dépend de la concentration en matières chimiques actives utilisées et donc de la toxicité associée à ces substances. Il apparait ainsi nécessaire de développer des méthodes préventives plus respectueuses de l’environnement. Dans un contexte où l’engouement pour les nanoparticules ne cesse d’augmenter, leur utilisation dans les matériaux de construction constitue une piste prometteuse pour le développement de surfaces antimicrobiennes