Le système d'information géographique au coeur de l'exploitation des données spatiales en archéologie préventive – L'exemple des opérations archéologiques du canal Seine‑Nord Europe

Abstract

International audienceMots‑clés Système d'Information Géographique (SIG), archéologie préventive, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), canal Seine-Nord Europe, modèle conceptuel, plateau technique, topographe, diagnostic archéologique, fouille archéologique, fouille paléolithique, vestige de la Grande Guerre Logiciels ESRI™ utilisés ArcMap™, ArcCatalog™, Spatial Analyst™, 3D Analyst™, Geostatistical Analyst™ Résumé Depuis 2008, l'Institut national de recherches en archéologie préventive (Inrap) premier acteur de l'archéologie en France, mène les opérations d'explorations archéologiques en préalable à la construction du canal Seine-Nord Europe. Ce sont ainsi près de 2 500 ha qui, à terme, seront parcourus par les chercheurs de l'institut. L'ampleur de l'aire d'investigation archéologique prévue pour le projet d'aménagement du canal Seine-Nord Europe induit une accumulation très importante de données scientiiques. Ain d'optimiser l'utilisation de ces données, la décision de mettre en place un système d'information géographique (SIG) est vite apparue comme une évidence. Cette décision était d'autant plus applicable que les opérations archéologiques du futur canal bénéiciaient de la mise en place d'un plateau technique. Il constitue une véritable plate-forme qui relie les archéologues à la production des rapports scientiiques, et permet une harmonisation des méthodes d'acquisition et de l'exploitation des données ainsi qu'un archivage centralisé. Celui-ci intègre des topographes, des infographistes et des personnes fortement sensibilisées à l'utilisation des SIG et des bases de données relationnelles. Cette équipe a, dès le début des opérations, proposé une rélexion sur les processus scientiiques et techniques d'acquisition et d'exploitation des données. La chaîne opératoire ainsi mise en place permet d'optimiser l'intégration des données archéologiques dans le SIG, de valoriser les compétences de chaque acteur du projet et d'assurer une véritable collaboration entre les archéologues et le plateau technique. Celui-ci, répond aux demandes techniques de l'archéologue pour lui permettre une exploitation de ses données en accord avec sa problématique scientiique. Ce système permet de garantir la cohérence et l'intégrité des données et de fournir la documentation cartographique à la demande. Des études spéciiques à certaines problématiques scientiiques ont pu également être menées en s'appuyant sur ce socle organisationnel. Dans cette communication nous vous présenterons notre rélexion sur l'intégration du SIG en archéologie préventive à travers une grande opération d'aménagement. Nous aborderons les différentes étapes de notre rélexion, les avantages et les inconvénients qui ressortent de ces cinq années d'expérimentation. Nous vous proposerons également d'aborder quelques exemples d'exploitation scientiique selon différentes problématiques scientiiques (cartographie générale, cas particulier d'exploitation spatiale des sites du paléolithique – statistique spatiale, géostatistique – et des vestiges de la Première Guerre mondiale). 2 SIG 2014-ESRI France Octobre 2014-Versaille

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