La culture du cocotier, traditionnelle dans les pays du Pacifique Sud, a pris son essor au cours de la période coloniale. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, par exemple, la superficie plantée en cocotiers est passée de 16 000 ha en 1909 à quelque 105 000 ha au début de la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, la plantation de cocotier s’est intensifiée en milieu villageois pour porter la superficie totale actuelle à 260 000 hectares [1]. Devenant sénile, une bonne partie de cette superficie de cocoteraie est laissée à l’abandon car elle ne procure plus une source viable de revenus pour les exploitants. On peut donc s’attendre à voir disparaître 80 000 à 100 000 ha de cocoteraies au cours des vingt prochaines années dans ce pays. Le programme de recherche en agronomie et sur les systèmes de culture basé à Stewart Research Station a entrepris il y a quelques années l’étude des différentes voies possibles permettant d’améliorer et de diversifier les revenus par unité de surface