Détection de résistances aux inhibiteurs de l'ALS : des outils moléculaires pour un diagnostic rapide et fiable

Abstract

Colloque du 2 décembre 2008 à DijonNational audienceAcetolactate-synthase (ALS) inhibitors are currently one of the most broadly used classes of herbicides. Rapid resistance diagnosis can help safeguarding their efficacy. Most cases of resistance to ALSinhibiting herbicides are due to mutations in the gene encoding ALS. DNA-based assays were developed to detect any ALS mutation endowing resistance in black-grass (Alopecurus myosuroides)and ryegrasses (Lolium spp.), two major grass weeds in wheat crops. These tests enable resistance diagnosis within 48 hours. They were used to analyse black-grass and ryegrass samples collected in fields where ALS inhibitor applications failed to control these weeds. The tests detected high frequencies of ALS mutations in 9 out of the 22 samples analysed. ALS-based resistance can evolve rapidly in some cases, particularly when herbicide spraying programs are mostly based upon ALS inhibitors targeting grass weeds. This underlines the need to ponder ALS inhibitor applications, and to use them in association with a diversity of cultural practices as high as possible.Les inhibiteurs de l’acétolactate-synthase (ALS) sont une des classes d’herbicides les plus utilisées actuellement. Être capable de diagnostiquer rapidement la présence de plantes résistantes à ces substances contribue à maintenir leur efficacité. La plupart des cas de résistance aux inhibiteurs de l’ALS sont dus à des mutations dans le gène de l’ALS. Des tests moléculaires ont été développés chez les principales graminées adventices du blé, le Vulpin (Alopecurus myosuroides) et les Ivraies (Lolium spp.). Ces tests permettent de détecter en 48 heures après l’arrivée des échantillons au laboratoire n’importe quelle mutation dans l’ALS dont on sait qu’elle confère une résistance. Les tests ont servi à analyser des échantillons d’Ivraies et de Vulpin provenant de parcelles où des échecs de contrôle de ces adventices par des inhibiteurs de l’ALS ont été observés. Ils ont révélé la présence de mutations de l’ALS en fréquences élevées dans 9 des 22 échantillons analysés. La résistance liée à l’ALS semble pouvoir évoluer rapidement dans certains cas, notamment quand le programme de désherbage est basé essentiellement sur des inhibiteurs de l’ALS anti-graminées. Ceci souligne la nécessité de raisonner l’emploi de ces molécules et de les inclure dans un ensemble diversifié de pratiques culturales

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