L'insemination artificielle et l'amelioration genetique chez la chevre laitiere en France

Abstract

National audienceIn France, goat artificial insemination (AI) plays an important role in the milk intensive production system to control reproduction and, in conjunction with progeny testing, to improve milk production, About 60 000 goats were inseminated in 1996 with deep frozen semen after induction of oestrus and ovulation by hormonal treatment. 95 % of AI was performed before the sexual season. Efficiency of this method was about 65 % of kidding rate. In 1996, 290 000 lactating goats were officially recorded. The selection schema, aiming to improve protein yield and protein content, benefits from an AI young buck sampling program, Al allows higher selection intensities for male selection, adequate genetic evaluations through genetically connected herds, and monitoring and selection of bucks for major genes like the alpha sl casein gene. In order to further develop AI, a cooperative action between the partners of the dairy goat industry (research, agricultural extension and farmer organizations) is operating since 1992 to reduce the variability of fertility rates. This program includes improvement of the control of reproduction by hormonal treatments, AI conditions, embryonic mortality and pseudopregnancy.En France, l’insémination artificielle caprine (IA) joue un rôle important dans les systèmes intensifs de production laitière, pour la maîtrise de la reproduction et en relation avec le schéma national d’amélioration génétique de la production laitière. Environ 60 000 chèvres ont été inséminées en 1996, après induction hormonale de l’oestrus et de l’ovulation, avec de la semence conservée congelée. 95 % des IA ont été réalisées avant la saison sexuelle. L’efficacité de cette méthode de reproduction est d’environ 65 % de mise bas. En 1996, les résultats de 290 000 lactations de chèvres ont été enregistrés par le contrôle laitier officiel. Le principal objectif du schéma de sélection, qui inclut la sélection des meilleures boucs et chèvres comme parents des futurs boucs d’IA, concerne l’amélioration de la teneur en matières protéiques et le taux protéique du lait. L’IA permet une forte intensité de sélection des mâles, une évaluation génétique convenable à travers les élevages connectés génétiquement et la sélection des boucs porteurs de gènes majeurs comme celui de la caséine alpha S1. Depuis 1992, un Groupe National de Reproduction Caprine, incluant tous les partenaires de la filière caprine, est actuellement focalisé sur l’étude des facteurs de variations de la fertilité après IA afin de poursuivre le développement de cette technique

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