Littéracie et déficience intellectuelle : offrir des interventions structurées, intenses et précoces

Abstract

Cet article discute les raisons qui engagent à reconnaitre à la littéracie un statut particulier et à lui accorder une place primordiale dans les projets éducatifs concernant les personnes qui présentent une déficience intellectuelle. Le questionnement sera alimenté par quelques résultats d'une thèse portant notamment sur les projets scolaires destinés à des élèves avec t21 qui montrent d'une part que les parents de ces élèves sont préoccupés au sujet de la formation scolaire de leur enfant et, d'autre part, que les professionnels qui les entourent ne semblent pas avoir les moyens de faire progresser ces élèves dans l'apprentissage de la lecture et de l'écriture(Martini-Willemin, 2008). Dans la discussion seront évoqués des apports issus d'une littérature principalement anglo-saxonne ouvrant des perspectives qui contribuent à modifier les représentations souvent négatives du potentiel d'apprentissage de la littéracie lorsque l'apprenant présente une déficience intellectuelle. Premièrement, émerge de cette littérature, la démonstration que les personnes concernées par des limites dans leurs fonctions intellectuelles peuvent progresser en littéracie. Deuxièmement, des connaissances de plus en plus précises sur les spécificités de syndromes singuliers entrainant une déficience intellectuelle, mais aussi sur ce qui est commun à tous les apprenants, permettent de développer et d'utiliser des méthodes efficaces, notamment en intervenant précocement

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions