Face aux photographies prises par Pierre Bourdieu en Algérie : comment cadrer sans déborder

Abstract

Au même titre que les tableaux, les photographies se prêtent à de multiples interprétations. Jamais elles ne parlent d'elles-mêmes, pas plus que ne le font des données statistiques ou un protocole d'entretien. Mais lorsqu'elles naissent dans des circonstances qu'il s'avère malaisé de retracer, qu'elles entrent quarante ans plus tard dans l'espace public et que d'autres s'en emparent pour en dire le sens, la situation mérite qu'on se demande comment cadrer sans déborder. Les photographies prises par Pierre Bourdieu en Algérie de 1958 à 1961 suscitent diverses postures interprétatives face à un ensemble d'images dont l'auteur aura beaucoup œuvré à anticiper la réception

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